Flash Back
A ce moment-là j'étais dans mon lit en train de repenser à son message. Je n'avais averti personne de peur de les inquiéter plus qu'autre chose. Mais j'étais surtout persuadé que ce n'était qu'une mauvaise blague de sa part. Avant tout ces événements, je travaillai en tant qu'infirmière, dans l'hôpital part dieu à Paris. Son message avait fait remonter tous mes souvenirs d'enfance avec lui, mon meilleur ami. Avant, j'habitais dans une grande maison à LA, mais j'ai dû déménager à mes 14 ans à cause de la mutation de mes parents en France. Depuis, je n'étais plus retournée aux Etats- Unis. Cela faisait déjà 10 ans, que je n'avais pu voir mon meilleur ami puisqu'il habitait toujours aux Etats Unis. On se parlait régulièrement par message mais sans plus. Depuis un certain temps, il devenait de plus en plus étrange. Je me souviendrais toujours, c'était un soir, la nuit était déjà bien avancée, les éclairs brillaient dans le ciel. J'avais reçu un message assez inhabituel de sa part, sur le coup comme toute meilleure amie, je m'étais immédiatement inquiétée. J'avais pensé directement à des choses noires, mais c'était bien pire que ce que je pensais. J'étais du genre à toujours m'inquiété même pour rien mais ce jour-là c'était encore pire. Après ce qu'il s'était passé plus rien ne sera plus jamais pareil.
Mon meilleur : j'ai besoin de toi !
Moi : QU'EST-CE QUI SE PASSE ? TU VEUX QUE J'APPELLE TES PROCHES.
Mon meilleur : pourquoi tu écris en majuscules ? Et comme je te l'ai dit j'ai besoin de toi et que de toi.
Mon meilleur : j'ai quelque chose à te dire, on se connait depuis des années. Je pense que je peux enfin te le dire.
Moi : tu peux tout me dire. Tu as confiance en moi comme j'ai confiance en toi aussi.
Mon meilleur : je t'aime.
Moi : mais moi aussi je t'aime mon frère.
Mon meilleur : tu n'as pas compris ! Je t'aime en amour.
Moi : comment !? Quoi ?
Mon meilleur : tu as très bien compris ! J'en ai marre que tu me vois comme un frère depuis qu'on est jeune. Maintenant qu'on est adulte, on peut tous les deux assumer. Je sais que mes sentiments sont réciproques.
Moi : qu'est-ce que tu racontes encore ? J'avais des sentiments pour toi quand j'avais 8 ans, maintenant j'en ai 24. Il y a une différence, j'étais une gamine qui croyais encore au prince charmant.
Mon meilleur : mais assume maintenant... Arrête de te voiler la face.
Moi : mais arrête enfin ! De toutes les manières, si tes sentiments auraient été réciproques, c'est impossible entre nous. Tu n'es plus le même. Tu es devenu totalement fou, possessif, nerveux et trop jaloux.
Mon meilleur : je suis amoureux de toi depuis assez longtemps, j'en ai marre de cacher mes sentiments. Tu te rappelles quand nous étions petit pourquoi aucun garçon ni même ton frère ne s'approchait trop de toi. C'était à cause de moi, je les avais menacés.
Moi : tu es totalement cinglé, je vais appeler ta mère. Elle va t'aider à te soigner.
Mon meilleur : je vais absolument bien. Et je ne crois pas qu'appeler ma mère va être possible. Je l'ai tuée. En ce moment même, elle doit être en train de se vider de son sang dans la baignoire
Moi : QUOI ?!
Mon meilleur : maintenant que je t'ai avoué mes sentiments. J'arrive récupérer mon dû. On sera toujours ensemble mon amour, jusqu'à notre mort.
Moi : mais tu es complètement fou... tu divagues arrête, Je ne veux pas de toi... va te faire soigner mon pauvre.
Ce jour-là j'avais fait une erreur fatale qui fut de ne pas appeler la police, j'avais préféré laisser couler en me disant que je pourrais aller au poste de police le lendemain. Cette histoire me faisait complètement flipper, mais j'étais pourtant sûr qu'il me faisait une mauvaise blague, il divaguait carrément. De toute façon, il était à des milliers de kilomètres de moi, j'étais en sécurité. Pour me rassurer, j'avais enlacé le plus fort possible ma peluche dans les bras, il n'y avait pas d'âge pour dormir avec un doudou. Doucement, je m'étais endormie dans les bras de mon doudou emporter par Morphée.
Je dormais paisiblement quand soudain, je sentis une main froide m'effleurer le bras ce qui me procura un frisson désagréable. Je tentai de me retourner, mais cette même main m'empoigna fermement le bras, mais qui ça peut bien être, peut être mon chéri mais je me suis souvenu que trop tard que j'étais célibataire depuis des lustres. J'avais émergé rapidement de mon sommeil, mais tout ce que j'avais distingué à ce moment-là fut une forme humaine, sombre et floue. J'avais tenté de me débattre mais avec ma force de moucheron, il avait réussi à me métriser très rapidement. Je ne perdais pas espoir et continuais de me débattre encore de toute mes maigres forces, malheureusement, mes efforts, ne servirent qu'à l'énerver vu qu'il n'avait pas hésiter à me donner une gifle pour me calmer. Mes larmes coulèrent d'elle-même, tellement la claque était forte, la douleur était instance, j'avais senti ma joue chauffer fortement, elle devait sans doute être rouge. Dans un dernier espoir de m'échapper, j'avais donné des coups à l'aveuglette dans le noir mais ce n'était pas facile de se repérer. Sans doute excéder par mes gestes, il me plaquait un mouchoir ou un tissu, sur le coup, je n'avais pas reconnu la matière mais peu importe. Je n'avais compris que trop tard, que c'était du chloroforme. Je n'avais pu retenir à temps ma respiration, je commençais déjà à m'endormir. Juste avant de m'endormir, j'avais entendu, des murmures près de mon oreille qui m'avait glacé le sang. Il m'avait soufflé, plus rien, ni personne ne pourra te séparer de moi. Mon cauchemar, ne faisait que commencer.
NDA : voilà un petit aperçu d'un amour maladif, j'espère que ça vous aura plu.
Merci à @ReedFlorida pour la correction.
VOUS LISEZ
Plume magique
General FictionAnciennement, Recueil OS J'aimerais vous faire découvrir au travers des différentes parties de mon livre divers mondes comme les nouvelles quelles soit romantiques ou tristes, tout en passant par des poèmes ou encore des histoires courtes. Peut êtr...