Folie Amoureuse |Gally X oc | LE LABYRINTHE |

III.

Puis, quelques mois plus tard, ils se retrouvèrent sur une île, le W.I.C.K.E.D. ayant été détruit. Des cabanes avaient été construites.

Maintenant, il leur fallait reconstruire le monde, des repères, le bonheur, la vie. Pour l'instant, seules les fêtes suffisaient pour se dire que ça allait bien se passer.

Lors de l'une d'entre elles, Gally approcha Edith.

« Salut, fit-il

- Hm. »

L'èbéne sembla être plongée dans ses pensées et, en remarquant que le jeune homme était toujours là, dit :

« Tu vois, finalement, on est pas tous mort, se moqua froidement la jeune femme

- Tu te moques de moi ?

- Moi ? Hm. Jamais."

Sa bouche dégageait un tel sentiment de sensualité et désir que Gally se mit à rêver de se pencher vers elle, d'embrasser ses lèvres, de balader ses mains dans son tee-shirt et de la faire basculer en arrière.

"- Est-ce que tu voudrais faire l'amour avec moi ?

- Tout de suite ?

- Ouais

-Ok."

Elle se lève sans un mot et se dirige vers les bois. Gally la suit du regard, totalement sous le choc de cette conversation lunaire, avant faire de même avec ses pieds. Edith disparaît entre les branches des buissons, cachées par les feuilles. Les bras du jeune homme entournent la taille de l'èbéne.

Les vêtements se froissèrent entre eux, formant un seul tas de tissus multicolores sur l'herbe humide du soir, une peau nue contre une autre, toutes deux moites.

Couchée sur son côté droit, Gally l'entourant de ses bras et déposant dans le cou de la jeune femme des baisers avides, Edith regardait les feuilles danser, emportées par la douce brise du vent. Elle entendit un murmure contre sa peau nue, qu'elle n'arriva pas à déchiffrer.

"- Tu as dis quoi...?"

Le jeune homme répêta et elle tremblit en sentant son cœur se serrer. Il lui fallait oublier ce machin qui était censé lui faire ressentir des choses. Elle se leva soudainement.

"- Edith...?"

Attrapant sa culotte et son soutien-gorge pour les enfiler, elle tourna le dos au jeune homme.

"- Ecoute, Gally, sache que si tu as besoin de sexe, tu peux m'appeler mais, pour l'amour, laisse tomber, je ne suis pas faîte pour toi.

- Edith, je...

- Tais-toi."

Elle s'était rhabillé mais eut un nouveau tremblement.

"Je t'aime", c'est cela qui venait de déclancher ce cataclysme en elle. C'est cela qu'il venait de lui dire.