Le Meurtrier Du Diable

Épilogue

« La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.

Bienheureux les pacifiques qui, évitant la malveillance, l’orgueil et l’hypocrisie, pratiquent la compassion, l’humilité et l’amour.

Délicieuses les forêts que la foule considère sans attrait. Les sereins y trouvent l’exaltation : ils ne courent plus les sensations.

Calme est le mental, calme est la parole, calme l’action de celui qui, ayant la parfaite connaissance, est pleinement libre, parfaitement paisible et équilibré.

Ceux qui veulent atteindre la paix savent vivre simplement heureux. Ils sont en paix, calmes, ont peu de désirs et ne se laissent pas entrainer par les émotions de la majorité. ». Cahen fut réveillé par le texte de Bouddha que chantait un vieil homme assis près de lui, le dos tourné.

_Te voilà enfin réveillé, lui dit-il. Tu devais certainement être fatigué hier pour avoir dormi à la belle étoile.

_Comment ça ? Demanda Cahen, étonné. Tout ce que j’ai cru vivre cette nuit n’était donc qu’un rêve ?

_ Qu’est-ce que le rêve et qu’est-ce que la réalité jeune tigre ?  N’as-tu pas toujours vécu dans un monde superposé à tes yeux pour t’empêcher de voir la réalité ? N’est-ce pas ça le rêve ? répondit le vieillard.

Cahen avait déjà entendu cette phrase quelque part. C’est alors que l’étranger se retourna et Cahen vit sur son front, la marque du blasphème.