Comme tout les jours depuis septembre je prenais le tram, seulement aujourd'hui j'ai voulu changé de ligne, ça ne changeait rien de spécial à mon trajet.
Le tram était bondé et j'étais collé contre la porte, mais c'était un risque que je connaissais aux heures de pointe.
Mon téléphone m'annonça que je n'avais presque plus de batterie, seulement je ne voulais pas que l'on vienne me parler ce jour là alors j'ai gardé mes écouteurs comme si j'avais ma musique.
J'entendais le brouhaha des passagers mais je n'y prêtait pas grande attention.
Le tram c'était bien vider de ces voyageurs et je pouvais enfin distinguer ce qu'il se passait autour de moi.
Il était tôt le matin, pas plus 8h, un groupe de personne parlant une langue qui m'était étrangère étaient à ma gauche.
À ma droite une femme qui parlait avec un homme, je pourrai le décrire parfaitement tellement son visage m'a marqué.
Il parlait avec elle en français avec un fort accent, deux de ses amis étaient à côté de lui et rigoler.
Je ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait. Je pensais qu'ils se connaissaient tous.
C'est quand j'ai vu cette femme essayant de sortir et ce même homme la suivre jusqu'à la porte que j'ai compris.
Il lui toucha les fesses et quand les portes se sont ouverte et qu'elle est sortit il est tombé. Je ne sais pas ce qui serait arrivé à cette femme si il n'étais pas tomber.
L'homme et ces amis était bourré ça se voyait. Une fois relevé ce même homme m'a vu, il m'a regarder et c'est approché de moi. J'ai paniqué, mon arrêt était deux stations plus loin, j'étais tétanisée.
L'homme me disait que j'étais belle, que je lui plaisait beaucoup, le tram à alors pris un virage et cet homme est tombé sur moi.
Il c'est relevé doucement et en a profiter pour me toucher, sa main droite était sur mon sein, son autre main sur ma cuisse, trop proche de mon intimité.
J'étais en panique, ne sachant quoi faire. Après cela il resta près de moi et parla avec le groupe à ma gauche, je ne comprenais pas ce qu'il disait, mais ils rigolaient.
Les autres passagers du tram avaient vu la scène, personne n'est venu m'aider.
Tout cela c'est passé très vite mais j'ai eu l'impression que sa durée des heures.
Je suis descendus à la station d'après qui n'était pas la mienne.
Je ne savais pas exactement où j'étais, j'ai simplement marché le plus vite que je le pouvais le plus loin possible, j'avais entendu l'homme essayer de le suivre.
J'étais incapable de me retourner pour vérifier, j'étais tétanisée.
Je marchais les larmes roulant sur mes joues.
Les passant me regardaient mal, me jugeant.
Je suis passée devant un parking et je l'ai longé. Je ne savais pas où j'étais.
Je me suis retournée pour être sure qu'il ne me suivait pas.
J'étais soulagée de voir que j'étais seule.
Je sortis mon téléphone et j'appela ma mère. Elle était en cours et je craignais plus que tout qu'elle ne puisse pas me répondre.
J'avais peur, peur parce que j'étais seule et traumatisée.
Au bout de bien trop nombreuse sonnerie, ma mère a répondu. J'ai fondu en larme, elle m'entendait sangloter impuissante.
J'avais l'impression d'utiliser une force surhumaine pour lui expliquer ce qu'il se passait.
J'étais perdu, mentalement et physiquement.
Ma mère m'a dit de me rendre dans un endroit avec une accueil.
Elle a du raccrocher.
C'était le pire moment pour ça mais elle devait aller en cours.
Je retourna sur mes pas morte d'inquiétude.
J'avais peur qu'il soit là.
Il n'y étais pas.
Je vis alors une université. Je n'ai pas réfléchis plus et je suis rentrée.
Je ne savais pas quoi faire.
Mes jambes trembler. J'avais espoir au fond de moi que quelqu'un me voit er vienne.
Personne n'est venu.
Je reprenais mon souffle quand mon amie m'appela en face time. Je répondis, je ne voulais pas l'inquiéter.
Elle me demanda tout sourire ou j'étais. Elle m'attendait devant le lycée. Je lui répondis que je ne pouvais pas et que je ne savais pas quand j'allais arriver.
Elle remarqua alors que je pleurais.
Elle c'est inquiétée pour moi, je lui expliquer dans les grandes lignes la situation.
Elle m'a soutenu, elle m'a demandé de rester au téléphone avec elle en allant à l'accueil.
A l'accueil un homme me vit en pleur.
Il ne savait pas quoi faire, je voyais son regard perdu. Il me proposa de l'eau et des mouchoirs.
J'ai accepter en hochant de la tête. Ma gorge était serré.
J'ai alors raccroché avec mon amie.
L'homme m'a ramené un verre d'eau et un paquet de mouchoir.
Je bu mais en renversa à côté, mes mains tremblaient trop.
Je commençais peu à peu a recouvrer une respiration normal que je reçu un appel de mon père.
J'ai donc du lui dire de venir me chercher à l'université. Il ne me posa pas de question et se dépêcha de venir. Le temps était long et je le repasser ces moments en boucle dans ma tête. J'avais envie de me laver je me sentais sale d'avoir était toucher par cet homme.
Trop longtemps après mon père arriva. Je monta alors dans sa voiture et lui dit un sourire crisper mes larmes menaçant de revenir.
Il me demanda de lui expliquer ce qu'il c'était passé.
En tremblant et en pleurant je lui expliquais.
J'étais très proches de mon père mais il était nul en émotion.
J'avais besoin de lui, de son réconfort à ce moment précis.
Tout ce qu'il trouva à me dire c'est:
« Oh c'est rien, je m'attendais à pire. »
Je ne l'ai pas montré mais j'étais encore plus brisée.
C'était le moment où j'avais besoin de soutient, de parole réconfortante, mais je ne reçu que cela.
Il m'a ramené à la maison et je suis directement aller me laver.
Je portait des faux ongles et un rouge à lèvre rouge.
En me regardant dans la glace je me suis dis que c'était certainement à cause de ça. Qu'il m'a pris pour plus vielle.
Je me suis lavée trois fois d'affilé.
Je me sentais si mal.
J'ai camouflé au mieux mes émotions comme je le fais si souvent et je suis retournée voir mon père.
A ce moment j'avais besoin d'un câlin.
Il m'a regardé et c'est juste assis dans le canapé.
J'essayais de me persuadé qu'il avait raison que ce n'étais rien.
Les jours son passé et ils ont eu la volonté d'oublier.
Pas moi.
Je ne voulais pas oublier mais pouvoir en parler avec mes cousines, pourvoir leur dire de faire attention à elle.
Je n'ai pas pu.
Ça fait plusieurs mois maintenant, plus personne ne veut en parler.
Je pense qu'ils ont oublié.
Moi pas.
Je n'en parle pas, je ne le montre pas, mais j'ai peur de prendre le tram.
Je me met constamment a des places proches des sorties ou à côté de famille.
Je n'ai plus jamais repris cette ligne pour aller au lycée.
Des fois le soir j'y repense, et je revois la tête de cet homme.
Je pense que je ne l'oublierai jamais.
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des mots sur mes pensées
Não FicçãoJ'ai besoin d'écrire ce que je ressent pour extérioriser. Du vécu, des pensers. Un vaste mélange.