Once Upon A Dream

Chapitre 11 : La bibliothèque

Quand j’arrivai dans la bibliothèque, une odeur de vieux livres imprégnait l’air et emplissais mes poumons. Une femme aux cheveux grisâtres et des lunettes en demi lune sur le bout du nez ce tenait derrière un bureau, les yeux fixé sur son ordinateur. Elle ne m’adressa pas un seul regard quand j’entrai dans la pièce. Je commençais donc à parcourir les couloirs jonché de livres, qu’ils soient ancien ou ressens. Une jeune fille à la chevelure flamboyante était assise dans un coin de la bibliothèque, et faisait semblant de lire un livre tout en jetant des regards autour d’elle. Lorsque nos regards se croisèrent, elle plissa légèrement ses yeux bleus dans une expression d’arrogance. Aurore était là. « Idiote, marmonnais-je ». Je ne fis pas attention à elle et continua mon chemin comme si de rien était. Plus je m’enfonçais dans le fond de la bibliothèque, plus les livres étaient ancien et l’odeur plus abondante encore. De petites fenêtres laissaient passer quelques rayons de lumières, bien que la pièce reste tout autant plongée dans une lueur sinistre. Je parcourus brièvement les étagères, mais ne fut pas convaincus par les titres de certains livres. J’allais partir, quand quelque chose me retint. Deux personnes se parlaient. Un garçon et une fille, apparemment. Les voies venaient du fond. Dans une discrétion absolue, je me dirigeai vers les voies. Quelques planches du parquet vieillit grinçaient sous mon poids, et je faillis, à deux reprises, me prendre les pieds dans les différents tapis et m’étaler sur le sol, révélant ainsi ma présence. Je réussis tout de même à m’accrocher aux étagères. Les voies ne se trouvaient plus qu’à quelques mètres. Je me glissai derrière une étagère, et me cachais dans la pénombre de celle-ci.

-… aller s’il te plait… va au moins lui dire bonjour ! supplia une jeune fille. Ca la rend malade toute cette histoire !

-Ecoute, j’irais la voir un autre jour, mais pas aujourd’hui ok ? Maintenant va t’en !

-Merci Yann, t’es le meilleur !

Yann ! A ce nom, je regardai par les trous des étagères et aperçus Yann parlant avec une fille de notre âge. Elle lui sourit et s’en alla, sautillant comme une petite fille. Je me pencha pour mieux voir, et sens faire attention, je me pris les pieds dans un tapis, et tomba sur les fesses. Quelques livres tombèrent sur ma tête dans un bruit semblable à un tremblement de terre. « Foutu tapis à la con ! Criais-je en moi-même ». J’entendis alors des pas précipités avant que Yann n’apparaisse devant moi.

Yann : Qu’est ce que…

Il ouvrit de grands yeux et me dévisagea stupéfait.

Yann : Bérénice ?! Mais qu’est ce que tu fais là ?!

Moi : Euh…

Je ne trouvais plus les mots tellement j’étais gênée. Yann rougit et parut tout à coup mal allaise. Puis il fronça les sourcils et me fixa.

Yann : Tu ne nous espionnais quand même pas ?

Je sautai sur mes pieds et m’esclaffai :

Moi : Quoi ?! Moi, vous…?! Non !! Vous espionner, moi ?!! Je… je…

Je sentais mes joues, qui chauffaient, et je fus parcourus d’une bouffé de chaleur qui me rendit surement plus rouge que je ne l’étais. Yann me fixa un moment, dans un silence absolu, puis il me sourit gentiment et ramassa les livres que j’avais fais tomber pour les remettre à leurs places.

Yann : Je vois, me lança-t-il, un regard en coin, et qu’est ce que tu faisais par terre ?

Moi : Eh bien… Euh… J’aime bien lire des livres par terre… mentis-je

C’était la catastrophe ! Je ne suis pas du tout doué pour les mensonges, et Yann dut sans apercevoir…

 Yann : A oui ? C’est bizarre non ?

Je ne répondis rien. Puis il me prit le bras et me rapprocha de lui.

Yann : T’inquiète pas… Je ne t’en veux pas…

Je lui souris et le questionna :

Moi : De quoi vous parliez, si ce n’est pas trop indiscret ?

Yann : La curiosité est un vilain défaut, Bérénice Torn… Mais de toute façon si je ne te le dis pas, tu vas tout faire pour le savoir !

Je souri timidement. Il avait raison. Puis il reprit :

Yann : On parlait d’Aurore…

Mon sourire s’effaça d’un coup. Je n’aimais pas Aurore, et encore moins quand il s’agissait de Yann. Le fait de savoir qu’ils étaient sortis ensemble me rendait plus énervé encore.

Yann : Mais t’inquiète, c’est pas ce que tu crois… répliqua-t-il précipitamment

Moi : A bon ?

Yann : Oui, ne t’inquiète pas, c’est… c’est pas elle qui me plait le plus…

Il souriait légèrement. Je baissais les yeux et lui demandais à voix basse :

Moi : Et… c’est qui ? Demandais-je timidement

Il se rapprocha de moi, glissa sa main droite sur ma hanche et m’effleura le visage de sa main gauche, me relevant ainsi la tête. Soudain, mon cœur s’emballa. Ma respiration s’accéléra. Un frisson me parcourut le dos, si ressentit qu’il dressa mes cheveux sur leurs échine. Je me mordis la lèvre inferieur. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage, son regard transpercer le miens, la chaleur émaner de son corps. Je pouvais me regarder dans ses yeux bleus, brillant, tell un miroir exposé au soleil. Il plaça sa main dans mon cou, approcha son visage du miens, et nos lèvres se rencontraient dans un méli mélo de tendresse. Je fermai les yeux, et plongeai à l’instant même dans une transe d’un amour épique. J’étais bien, je me sentais protégée, en sureté. Il recula son visage et colla son front au miens tout en souriant à pleine dents. Nous restâmes longuement ainsi, à nous contemplé l’un l’autre, sans rien dire, juste laissé l’esprit faire. J’avais le souffle coupé, j’étais Eve dans le jardin d’Eden, il était le serpent, et je ne pouvais plus résister.

Nous sortons de la bibliothèque, main dans la main. Il était 12h09 précisément. Nous nous dirigions vers la salle à manger, quand Capucine, Sasha et Josh apparurent. Capucine me fixa, les yeux écarquillés, ainsi que Sasha.

Moi-Quoi, j’ai… j’ai quelque chose sur le visage ? Demandais-je en regardant Yann

Sasha-Non non, c’est juste que… enfin… ça… ça fait bizarre, enfin on était pas au courant quoi… balbutia Sasha

Josh- Ouais c’est vrai, Yann t’aurait pus nous en parler non ?

Son regard flamboyait, lançant des éclairs en tout sens. Je fixais à mon tour Josh, d’un regard dur et glacial. Je ne savais pas comment cette discussion allait terminer, mais à mon avis, mal.

Un peu court je sais, mais dite-moi se que vous en pensez !! Merci encore de lire mon livre!