Première Partie : Prologue

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Je n’avais aucune idée sur le pourquoi du comment je m’étais retrouvée avec lui ici, dans cette forêt sombre et froide. Je ne savais pas comment cela avait pu m’arriver à moi. Peut-être était-ce le destin ? Peut-être oui, ou juste le hasard, je l’ignorai. Mais il était bien là, juste à côté de moi, nos corps s’effleuraient par-ci par-là, presque sans gène.

Il faisait nuit depuis un moment déjà, il s’était endormi par erreur dans mon lit, tellement il devait être épuisé par nos voyages constant et nos intense réflexions -qu’on pouvait d’ailleurs qualifier d’inutile. On cherchait sans relâche chaque jour un moyen de nous délivrer, de nous libérer de ce Mage Noir qui inspirait la terreur partout en Angleterre, et dans le monde sorcier en général. La recherche des Horcruxes n’avançait pas, ou alors très peu. Nous essayions durant la journée de trouver des indices qui pourraient nous conduire à une piste, n’importe quoi qui puisse nous aider. On faisait sa depuis des mois et des mois. Six en tout, je crois. Et nous savions tout les deux que c’était loin d’être terminer.

Soudain, j’ai senti bougé mon fameux compagnon de route à mes côtés. Endormi, il avait l’air plus tranquille, moins tourmenté par les démons qui le hantait tout les jours. Je crois que toute ces choses que nous avions traversés nous avait rendu plus proches qu’avant, nous étions même devenu amis, malgré nos incessante disputes et taquineries. Ses cheveux blonds s’abattaient sur son visage pâle, translucide même.

Un affreux mal au thorax me pris tout à coup. L’impression que des milliers d’aiguilles s’incrustaient dans ma poitrine me tiraillait. Je me mis soudainement à tousser. J’essayais de respirer plus calmement, mais elle ne faisait que s’intensifier. Je mis ma main sur ma bouche pour stopper cette quinte de toux et avec le moins de bruit possible je sorti de mon lit, évitant de réveiller le garçon, puis de notre tente rapidement. Tout de suite, je sentis le froid glacial de novembre sur ma peau et regretta de n’avoir pris un manteau. Il faisait nuit noir, la pénombre envahissait les lieux et seule la lune éclairait les environs.

Un gout de bile remonta dans ma gorge et tout mon diner s’étala dans l’herbe verte et fraiche. Ma tête tournait, je clignai plusieurs fois des yeux pour mieux voir, mais déjà je sentais mon corps dégringolé et s’écraser dans l’herbe. Je n’eu pas même le temps d’appeler de l’aide que je sombrai dans le noir.

***

Il y a alors trois mois de cela, je m’étais gravement blésée à la jambe à cause d’un sort de mangemort. Nous étions encore une fois entrain de "déménager"  quand ils nous étaient tombés dessus alors qu’on pliait la tente. En une seconde, le premier avait déjà sorti sa baguette et l’Avada m’avait raté de peu, mais ma jambe gauche avait tout de même été touchée. Nous avions immédiatement transplaner avec nos affaires hors de porté de ses ordures.

Nous avions atterrit à la bordure d’un petit village inconnu pour moi. La douleur transperçait mon membre, et je me tenais à lui pour ne pas tomber.

-Où vas-t-on comme sa ?

-Je t’emmène tout de suite voir un médecin Granger, tu ne peux pas rester avec cette blessure, elle est trop grave pour qu’on puisse nous-mêmes la soigner.

-Tu veux m’emmener voir un médecin, tu es fou ou quoi Malefoy ?! Tu veux qu’on se fasse tuer c’est sa ? Je te rappelle que nos têtes sont mises à prix.

-Ne t’inquiète pas comme sa, c’est une personne de confiance. Je sais qu’elle ne fera rien qui puisse nous nuire.

Je m’étais résigné à le suivre, redoutant quand même notre rencontre. Il me soutint jusqu’à une petite maisonnette  au cœur du petit village. Une femme plutôt âgée nous accueillit à l’intérieur et m’installa dans une petite piève au fond d’un couloir après avoir parler quelques minutes avec Drago. Elle commença par m’examiner et, avoir refermée la plaie, entoura ma jambe de bandages et pour terminer, passa sa baguette à la surface de mes vêtements, sûrement un examen de contrôle ou quelque chose du genre.

Je ne savais pas qu’à ce moment là, ma vie allait s’écrouler. Je ne compris pas tout de suite pourquoi le visage de cette vieille dame s’était rempli d’effroi. Et c’est là qu’elle m’annonça la nouvelle. Une nouvelle affreuse, mais que je ne pouvais éviter. Moi, Hermione Granger, j’étais malade. Un cancer des poumons. Elle ne me donnait plus que quelques années, tout au plus, à vivre.

Mes jours était comptés.

***

Je n’avais rien dit à Drago. Je n’avais rien dis à personne d’ailleurs, ni à Harry, ni à Ron, ni à mes parents. Comment aurais-je pu de toute façon ? Mes deux meilleurs amis avaient disparus on ne sait où, ils étaient peut-être même mort à cette-heure ci, je n’en savais rien. Mes parents avaient oubliés jusqu’à mon existence, et Drago... Je n’avais pas eu le courage tout simplement de le lui dire. J’avais fait come si de rien n’était, faisant passer mes toux constante pour un virus bénin, et je souffrais en silence. Ma relation avec lui était devenu trop complexe, nous étions devenu trop proche pour que ma future mort ne lui fasse rien, et la dernière chose que je voulais était de le faire souffrir. Alors je m’étais tus.

Je me souviens encore de notre encontre dans la forêt, un peu la même que celle-ci, six mois plus tôt, en mai...

HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant