Pdv Izuku
Depuis tout petit je sais que je n'ai pas le droit. Que je n'ai pas le droit de l'aimer lui. De penser à l'embrasser, le câliner, l'aimer tout simplement. Pourtant je ne peux pas empêcher mon cœur de battre en le regardant. Ses cheveux blonds, je veux y passer mes doigts. Ses lèvres masculines, je veux les sentir contre les miennes, ses yeux vermeilles je les veux perdus dans les miens, et je veux me perdre en eux. Je rêve ses mains sur mon visage, sa langue contre la veine palpitante de ma gorge. Dieu comme j'en rêve de ces moments qui ne viendront jamais.
Katchan n'a jamais vu l'amour que j'éprouvais, il ne le saura jamais. J'ai tout caché. Je l'ai observé de loin, et je suis tombé amoureux comme on tombe malade. Toujours un peu plus. Il était ma drogue, une drogue dure, violente, qui te prend aux tripes. Et malgré les coups, les moqueries, les insultes, je continuais de l'aimer. Je sais parfaitement que c'est con, que je ne devrais pas l'aimer, mais l'amour c'est cruel comme sensation. Si tu le ressens pas tu meurs, et si tu le ressens, il te tue à petit feu.
-Sautes du toit et espère avoir un alter dans ta prochaine vie Deku !
Quand j'entends cette phrase, c'est comme s'il me broyait le cœur, comme s'il me brisait. La douleur dans mon petit cœur est si vive que j'en tombe à genoux, soumis à cet amour trop lourd pour moi, tellement atroce, si contre-nature. Et ma bouche se fige dans un cri muet de pure douleur.
Nous sommes maintenant à Yuei depuis quelques mois, les autres ont voulu faire une fête chez Momo, et je suis là, à rire, boire et danser, mais pas vraiment à l'aise. Juste un corps parmi les autres, un corps qui sent soudainement sur lui le poids d'un regard affamé. En me retournant, je croise le regard sanglant de mon unique amour, et sa main se referme sur mon épaule. Sa prise ferme, ses grandes mains, et je suis tout à lui, comme la nuit est au jour. Il me traîne vers l'étage, me pousse dans une chambre, et m'embrasse goulûment, comme le lion affamé qu'il est. Sa langue fouaille ma bouche, me possède, m'embrasant le corps, comme la passion à embraser le Christ. Il arrache sans honte ma chemise noire, dévoilant mon corps musclé à ses yeux affamés. Il mord vivement mes tétons durcis, m'arrachant un cri de stupeur et de plaisir mêlés. Je ne sais plus où commence mon corps, je ne suis plus qu'un amas de chair à vif, enflammé par un désir, un amour, un plaisir si intense que je m'étrangle quand il referme sa main rude autour de mon sexe vierge. Je ne sais pas ce qui me prends, mais je relève son visage et l'embrasse, le dévore, deux lions affamés. Une danse mortelle où l'un de nous perdra son trône, sa fierté de lion. Il me prend dans ses bras comme je l'ai tant rêvé et me jette sans ménagement sur un matelas. Il s'allonge sur moi, me couvrant de son corps brûlant, de sa chaleur brute, de celle qui t'enflamme le sang, qui te fait voir des mirages en pleine mer. Ses mains maintiennent mes épaules contre le matelas, et je me débat comme un beau diable, dans ce ballet brutal où aucun de nous n'accepte de se soumettre. Les minutes s'égrainent avec lenteur, il me prend avec une sauvagerie, et moi je peine à suivre le rythme brutal de ses coups de reins. Les étoiles dansent devant mes yeux, comme des fées du plaisir et alors que je cède à l'orgasme, je le sens qui se déverse en moi, m'emplissant de ce qu'il a de plus intime.
Le lendemain matin je me réveille seul, avec seulement un mot sur la table de chevet, un mot qui finit de m'achever.
"T'es un bon coup p'tite pute"
Je rentre chez moi, la tête dans un orage, et en entrant dans ma chambre, je suis pris d'une douleur si folle furieuse que je détruis tout ce qui concerne Katchan. Les cadeaux, les mots, les photos, les dessins. Après quelques minutes, il ne reste rien de celui que j'aime, et je tombe sur le lit, le cœur broyé, brisé, réduit à un tas de cendres. Et enfin les larmes coulent et s'écoulent de mes yeux ouverts, mon cœur cesse de battre dans la poitrine, l'amour est une arme à double tranchant, une arme qui vient de me détruire de la pire des façons.
Les semaines s'écoulent, je fais comme de rien, même si le regard moqueur de Katchan me blesse plus encore, je n'arrive pas à me dire que je n'ai aucune chance, que je devrais abandonner cet amour stérile. Mais je n'y arrive pas, je suis attiré vers lui comme un papillon par la lumière qui le tue. Chaque nuit qui passe, je me remémore cette nuit-là, cette nuit où il m'a arraché le cœur, où il m'a volé ma virginité, où il m'a emmené si près des étoiles que je les ai effleuré des doigts. Pourtant, le matin d'après, il m'a tout pris, ma fierté d'homme, mon honneur, mon cœur, mon amour, tout. Il ne restait de moi et cet amour, qu'un cœur battant, souffrant de cet homme cruel dont j'étais tombé amoureux.
Bon pour essayer de contenter les amateurs de katsudeku et en essayant de garder la trame d'origine... J'ai fait ce machin tout nul T_T. Oui je fais passer katsuki pour le pire des fdp mais avouez il l'est quand même un peu beaucoup XD
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Cette nuit-là
FanfictionC'est mon premier One shot donc soyez indulgent, c'est du Todoroki x Bakugou j'espère que ça vous plaira.