Chapitre 1 Kipling

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- Tes infos sont sûr ? Demandais-je à mon contact.

- Certains, je l'ai fait suivre et il se rend 3 fois par semaine à cette adresse repond-il.
J'ai fait des recherches, ça fait un peu moins d'un an qu'il s'y rend.

- Donne moi tout ce que tu as ordonnais-je.

- La maison est louée par une certaine Ciara Kelvin.
Elle a 26 ans, possède une boutique au centre de San Diego, pas d'enfants.
On a surveillée ses aller et venus pendant 2 mois.
Elle mène une petite vie bien tranquille, elle n'a jamais mis les pieds chez les Sons of Demons, ne les fréquentent ni de près ni de loin.

Je fronce les sourcils.

- Comment c'est possible ? M'exclamais-je.

- Je pense qu'il garde leur relation secrète, qu'il la laisse éloigner du club pour la protéger sinon pour quelle autre raison elle ne fréquenterait pas le club de son homme ?
Faut dire que cet enculé a plus d'ennemis que tout les clubs de bikers des états-unis réunis, il doit se douter que si quelqu'un apprend ce qu'elle représente pour lui elle ne fera pas long feu.

Pas faux.

J'ai toujours détesté ce mec, son club est le pire que j'ai pu connaître.
Un ramassis de sociopathe reunis dans un seul endroit.
Ils commettent les pires atrocités se sentant intouchable.
Faut avouer que leur club est un véritable bunker.
Certains ont tentés une attaque et se sont fait éliminer un par un.

La haine que je leur voue est incommensurable, ils doivent payer.

Je ne m'en suis jamais pris à une femme, c'est une règle tacite du club mais cette fois je vais faire une exception.
Cette fille fréquente ce taré, elle ne doit pas être si blanche que ça.

Elle est notre seule moyen de pression et si on peut récupérer des infos au passage  c'est tout bénef, même si pour ça nous devons la bousculer.

- Vous prévoyez de vous lancer quand ? Demandais-je.

- Dans 2 jours repond-il, il ne passe jamais la voir les mardi.
C'est l'occasion.
Vous en serez ?

Je pousse un long soupire.
Ma conscience me torture, devoir s'en prendre à une femme ne me plaît pas mais ai-je le choix ?

Cet ordure doit payer !

Lui ne s'est pas gêné en s'en prenant à nos femmes.

Un autre soupire m'échappe.

- J'en suis repondis-je.
On ne lui fera du mal que si c'est nécessaire, compris ?

- Ce sont les regulieres qui s'en chargeront, on ne touche pas aux femmes non plus repond-il.
Je m'assurerais que le message passe.

- Bien, on sera la demain, sans nos Bécanes pour ne pas attirer l'attention plus que nécessaire lui dis-je.

- Je fais préparer vos chambres me repond-il.
On a une chance de l'avoir, après tout ce temps.

- Merci mon frère lui dis-je.

Je raccroche et envoie un message groupé à mes frères pour une messe d'urgence .

Mes yeux se portent sur la photo encadrée qui trône sur mon bureau .
Je m'en empare et caresse le visage de ma femme, ma reguliere.

- Je sais que tu n'approuveraits pas ce que je m'apprête à faire et une part de moi n'approuve pas non plus lui dis-je.
Mais je n'ai pas le choix, ça fait 3 ans que j'espère pouvoir nous venger un jour.
Je te fais pourtant la promesse que si elle répond à nos questions aucun mal ne lui sera fait.
J'y veillerais.

Mon doigt se pose sur son ventre arrondi.

- Je t'ai fait tellement de mal... Laisse moi faire ça pour toi... Pour nous.
On a droit à notre vengeance après tout ce qu'il nous a pris.

Quelqu'un frappe à ma porte et me sort de mes pensées.

Je me lève en déposant un baiser sur la dernière photo de nous .

Il est temps d'en informer les autres.












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