Chapitre 6 Ciara

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Pendant l'abscence de mes kidnappeurs je me remémore les instants passés avec Sam ou quel que soit son nom.
Comment peut-on mentir à ce point ? Meme sur un foutu prénom putain !
Et moi qui me suis laissée berner !

Ma mère m'avait prévenue qu'il avait quelque chose de pas clair et moi stupide que je suis j'ai continuée de le fréquenter pendant 1 an merde !
C'était pourtant évident qu'il cachait quelque chose !
3 jours par semaine alors il était où le reste de la semaine ?

Déplacement tu parles ! 

Le mec est président d'un club de bikers, ça ne m'aurait pas dérangée si il m'en avait parlée alors pourquoi me mentir ?
Un putain de violeur ! Je suis sortie pendant 1 an avec un violeur... c'est pas possible ! 

J'entends des chuchotements et des petits cris de rage venir de l'autre coté de la porte.
Je n'y fais pas plus attention que ça.

Mes pensées se dirigent de nouveau vers Sam et ses mensonges quand j'entends le bruit du verrou. 
Je relève la tete quand la porte s'ouvre de nouveau, je me tiens prête à recevoir de nouvelles révélations avec preuves a l'appuie comme tout à l'heure.
Et surtout savoir ce qu'ils comptent faire de moi.

Quelle n'est pas ma surprise de voir apparaître une dizaine de femmes, un air menaçant au visage.

J'ai grandi dans le Bronx avant qu'on déménage pour nous installer ici, les nanas du genre je connais.
La provocation, les bagarres, pour une petite blonde typée américaine c'était pas tout les jours facile d'y vivre.
Ça a eu le mérite de me forger un caractère bien trempé, enfin, crédule et naïve aussi.

Je me blinde, endossant l'air impassible de mon adolescence et les affronte du regard.

- La voilà la pute de Browling cracha l'une d'elle.

- Et toi t'es là pute à qui ? Retorquais-je.

Je me prends un cracha en pleine face.

- Ça te fait mouiller de t'en prendre à quelqu'un attaché et dans l'incapacité de se défendre ? Demandais-je.

- On devrait partir entendis-je, ils vont vraiment pas aimer ça.

- Pas avant de lui avoir foutu la correction qu'elle mérite !

- Detache moi et bat toi comme une femme retorquais-je, du moins, si tu t'en sens capable !

J'ai à peine le temps de réaliser que 6 femmes se jettent sur moi.
J'encaisse les coups qui viennent de toute part.
J'encaisse encore et encore sans leur faire le plaisir de montrer un quelconque signe qui exprime ma douleur.

J'encaisse parceque je n'ai pas le choix.

J'encaisse pour avoir été assez bête et croire cet homme.

J'encaisse jusqu'à ne plus le pouvoir.

Un coup plus violent que les autres me fait basculer dans les ténèbres, je n'entends plus rien, je ne ressens plus aucune douleur.
Je suis enfin en paix.











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