Allongé sur ses grandes ailes,
Je m’oublie et me lénifie.
Vidé comme mon escarcelle,
La vie de l’oublie me momifie.Ses ailes obscurément diurnes
Dans la claire nuit nocturne
Éclairent mes sombres songes
Comme une enluminure illuminée.Bientôt, je prendrai le chemin long,
Vêtu uniquement d’un haillon,
Et j’entrerai dans la vie obvie
Comme mon oiseau de nuit.*****
Fantin.
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La Danse Des Mots
PoetryRecueil de Coetica, un ensemble de poètes qui font danser les mots.