Les djinns amoureux
Cela arrive quand on se déshabille sans dire « Bismillah » : les djinns nous voient nus, et ils peuvent être sexuellement stimulés comme quand nous regardons des personnes déshabillées car il y a une certaine compatibilité sexuelle entre hommes et djinns. Bien entendu, avoir des rapports sans dire « bismillah » ou toute pratique sexuelle interdite ne manquera pas d’attirer beaucoup plus encore les djinns. Les djinns mâles tombent amoureux des femmes et les djinns femmes (djinniya) tombent amoureuses des hommes - les cas d’homosexualité sont rares chez les djinns. Ce que les djinns aiment chez les humains, c’est les personnes qui n’ont dans leur cœur aucune méchanceté pour personne. Aussi, comme on doit aimer le bien, il faut détester le mal et ne pas avoir de pitié pour les injustes. Il ne faut pas être gentil au point de faire pour les autres ce qu’en vérité on ne veut pas faire. Une personne qui a bon cœur ferait mieux d’écouter son cœur que d’écouter ceux dont les cœurs ne sont pas aussi bons. La mentalité d’accepter de subir les autres prédispose la personne à subir les djinns ou la sorcellerie.
Il arrive que cet amant passe inaperçu. Le plus souvent la personne aura des rêves érotiques. En général, ces rêves ne sont pas « difficiles » pour les hommes mais plutôt très agréables car la djinniya vient sous la forme idéale pour l’homme. Ils sont aussi d’une fréquence très élevée alors que la normale pour un jeune célibataire est une fois tous les 10-15 jours. Quand c’est une femme qui subit le djinn amoureux, les rapports sont très intenses. Si elle refuse ou résiste, elle peut être forcée et bloquée. C’est le fameux « boughattat » : on se sent bloqué au moment de s’endormir et on se débloque dès qu’on fait un geste ou qu’on prononce le nom d’Allah. Il arrive aussi que le djinn vienne sous la forme de son mari pour la tromper, et une fois l’acte fini, elle se rend compte que ce n’était pas lui. Quand la personne est mariée, il arrive que le djinn accepte le conjoint ; mais le plus souvent il ne le supporte pas, et donc la personne ne supportera plus son conjoint. Cela arrive plus aux femmes. Le mari doit alors s’y prendre avec douceur pour avoir des rapports. S’il insiste, il se peut que la femme s’énerve, pleure et cela finira en dispute.
A la limite, si la personne accepte de se marier avec le djinn, elle peut avoir des enfants avec lui. Les enfants seront à cheval entre les deux mondes : si la mère est humaine et le père djinn, ils seront plus humains ; dans le cas contraires, ils seront plus djinns. Mais il arrive aussi que la femme a un retard de règles puis elles arrivent et on lui présente son enfant djinn en rêve.
Il faut comprendre que la formation des couples chez les djinns est différente de la nôtre. Ils n’ont pas de mariage avec cérémonie et témoins ; il suffit que l’un aime l’autre, ils vont ensemble et c’est un couple fidèle et attaché. Avec les humains, ils se comportent de la même façon, et trouvent légitime de défendre jalousement leur conjoint contre tout concurrent. Même des djinns musulmans pratiquants peuvent se retrouver dans cette situation.