Chapter 5

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J'ouvris les yeux et aperçus des couleurs et un endroit que je ne connaissais pas.

Tout était blanc les murs, le sol, le plafond et même des draps. Des draps ? J'étais dans un lit blanc mais où ? Je ne savais pas. Je voulus d'abord me relever mais impossible, j'étais trop faible.

Durant ma nuit, de multiples personnes se sont succédées à mon chevet et même ma mère est venue. Elle pleurait. Puis aux aurores j'ai enfin décidé de sortir de ma transe et je me suis habillée avec les vêtements propres que ma mère m'avait déposés. Elle avait aussi laissé mes classeurs pour la journée suivante. Je décidais de passer à la cafétéria pour prendre un en-cas avant d'aller en cours mais sur la messagerie de mon téléphone portable j'avais reçu un message de Carlyta me disant de la rejoindre dans les vestiaires. Je constatais donc que j'étais en fait à l'infirmerie du lycée et que j'y avais passé la nuit. Je sortis alors de la cafétéria pour me diriger à mon premier cours de la journée, celui de sport. Carlyta m'attendait dans les vestiaires comme elle avait indiqué dans son message. Avant même que je m'avance vers elle, elle me gifla.

Et puis prononça ces mots horribles :

« - Comment tu as pu faire l'amour avec mon copain ? Je croyais qu'on était amies. Tu m'as déçue. En fait les mensonges qu'on raconte sur toi sont vrais, tu couches avec tout le monde. Ne me reparle plus jamais. »

Puis elle partit sans dire un mot avec beaucoup de classe, comme à son habitude.

Je ne pouvais désormais compter sur personne et je ne comprenais pas non plus pourquoi elle disait que Kylian et moi avions. nous n'avons absolument rien fait. Et en plus je ne le connaissais même pas.

Le seul qui aurait pu inventer une telle aberration, était Anthonio ou Julien son grand ami.

Je me renfermais peu à peu sur moi et dans la lecture.

Ils voulaient tous que je disparaisse. Je voulais leur donner raison mais je ne voyais pas comment faire à part me faire discrète.

Quand je rentrai chez ma mère, elle me prit dans ses bras et me dit que plus jamais personne ne me ferait de mal. Elle avait tort, le pire était encore à arriver.

Merci mes abonnées d'amour d'avoir écouté l'une des expériences les plus éprouvantes de mon existence.

Je vous aime trop love sur vous.

Anah Cap n'avait encore pas fini de souffrir, ce n'était que le début.

Pourquoi tout perdreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant