Millions dreams
« I close my eyes and I can see
The world that's waiting up for me
That I call my own
Through the dark, through the door
Through where no one's been before
But it feels like home »J'ai toujours eu peur, peur de tout, tout ce qui pourrais me mettre en danger, ma propre personne, ou les personnes qui ont une place dans mon cœur.
Ce jour, j'entendais des bruits, c'étaient des hurlements, des cris, des pleurs qui provenaient du rez de chaussée, j'étais à l'étage dans ma chambre, je pensais que ça provenait de la télé, mes parents regardaient souvent des films, moi je n'aimais pas les films, qui font peur...Je préférais les films avec des princesses, fées, sirènes ... Mais les bruits devenaient de plus en plus fort, et je reconnaissais trop bien les voix, pour que ça soit des voix d'acteurs, je pris mon doudou avec moi, mon doudou porte bonheur, cette petite peluche me donnait tout le courage que j'avais besoin. Je me suis mis à descendre quelques marches d'escaliers, et j'avais raison les bruits ne venaient pas de la télé, mais de maman, elle crier de douleur, elle pleurait, papa lui, hurler, hurler de haine, en l'insultant de mots que je ne comprenais pas petite, j'étais trop innocente pour comprendre, j'ai réfléchis puis, j'ai redescendue quelques marches encore, et je l'ai vu, je l'ai vu frapper maman, frapper sa femme, la mère de sa fille, il lui faisait du mal, elle, elle pouvait pas arrêter, elle pleurer, le supplier, le supplier d'arrêter, mais il faisait le sourd, il continuais à lui faire du mal, il s'en fiché d'elle, il lui en voulait pour une raison, que j'ai appris plus tard. Elle avait de plus en plus de sang sur elle, elle avait du mal à respirer. Il voulait sa mort, il l'a eu.
J'ai vue ma mère mourir, de mes propres yeux, et par les mains de mon père, je suis remontée directement dans ma chambre, je me suis jetée sur mon lit, serrant mon doudou dans mes bras et en pleurant, je pensais que j'étais dans un cauchemar, un cauchemar trop terrifiant !Je ne voulais pas qu'il monte dans ma chambre, j'avais si peur, je me retenais de sangloter, j'ai entendus le craquements des marches en bois, de l'escalier, il arrivait, il crier, il est entrée dans ma chambre, j'ai vue son regard, son regard remplie de haine...J'ai entendus un bruit de verre qui résonnais dans ma tête, ...Je me suis endormie.
Je me suis réveillée, quelques jours après, dans une chambre d'Hôpital, j'ai ouvert les yeux, et y est trouver ma tante, la sœur de ma mère, qui pleurait, elle a relevé la tête quand je l'ai appelée par son prénom, tout doucement, elle a sourie, elle est allée prévenir que je m'étais réveillée, des infirmiers, infirmières
On m'a tout expliqué, que j'ai eu un traumatisme crânien, que papa est en garde à vue, les voisins ont entendus les cris, et on donc envoyer la police voir tout ça, et ils sont arrivés pile quand j'ai crier et me suis évanouie, ils ont arrêté papa, l'ont emmener avec lui, et on appeler du secours pour moi et maman, même si c'était déjà perdue, pour elle. C'était un meurtrier.
Je suis ressortis quelques semaines plus tard, j'ai retrouvé ma mémoire, et je suis allée vivre chez ma tante, elle voulait que mon bonheur, elle ne voulait pas me brusquer, me faire peur, mais moi j'avais peur, peur qu'on me veut du mal, dès que je faisais une tâche, je stressais, je me retenais plus, je sanglotais puis je m'effondrais en pleurant, j'avais peur que la tâche m'engloutisse, ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres... Après le procès de mon père, même si j'étais jeune, a quand même eu lieu, j'étais la seule témoin, la seule à avoir vus la scène, j'étais seule à cette personne, lui, mon père.
Le jugement a été sévère, mais normal, vus ces actes envers ma mère et moi... Je ne l'ai plus jamais revue, je ne pouvais plus le voir, en vrai ou en photo, c'était trop dur, alors oui, j'ai eu peur, et j'ai toujours peur, mais j'ai grandis, je n'ai certes pas eu beaucoup d'amis dans la vie, j'arrivais pas à faire confiance, mais j'ai rencontré quelqu'un, le père de mes enfants, l'homme de ma vie, je l'aimes, et il m'a tellement aider dans ma vie, il te ressemble maman, il est si doux, comme tu l'étais avec moi.
Maman, j'aimerai de dire quelques choses :
Merci, merci de m'avoir toujours sauvé de lui.
Tu me manques ... mais tu veilles sur moi... Du moins j'espère !
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Je-
Non-FictionBienvenue ici, ici dans ce monde loin de celui des bisounours, car après tout la vie n'est pas toute rose. Dans notre vie on peut connaître des hauts, des bas, c'est la vie, c'est souvent difficiles de se relever sans perte, sans blessures. Certaine...