lettre à ma campagnarde

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Ma chère Ochaco.

J'ai toujours détesté la campagne. Le calme plat, les moustiques et les troupeaux de moutons...le monde sans voitures...sans internet et sans portable, c'était l'idée que je me faisait de la campagne et y aller?très peu pour moi. J'ai détesté la campagne comme je n'ai jamais détesté de ma vie et pourtant je l'ai aimé aussi...à cause de toi...

Je me souviens du jour ou tout à commencé, c'était les vacances et je rentrait de ma dernière journée au collège avec un sourire que rien ne pouvait me ôter...c'était les vacances! Et l'année prochaine j'entrais au Lycée, j'avais des excellents résultats et des amis sur qui je pouvaient compter, rien ne pouvait me ôter ma joie et ma bonne humeur.

Sauf cette phrase là...que m'avait annoncé ma mère à peine arrivé.

-Fais tes bagages chéri! On vas à la campagne chez ta chère tante Mizuto!

J'avais cru que ce n'était qu'une simple plaisanterie au début...mais j'ai bien faillit faire une crise quand elle avait sortit sa grosse valise bien garnies.

Quitter Tokyo? Jamais de la vie! Et même pas pour un week-end. La campagne? Mais quelle horreur!? Qu'est ce que j'allais bien pouvoir y foutre? Qu'est ce que je raconterait à mes amis en rentrant de vacances?
Tu vas me trouver horrible d'avoir pensé ça et je ne t'en voudrai pas si c'est le cas parce que tu aurait tout à fait raison.

-Quoi!? Mais pourquoi!? Est ce que papa est au courant de tout ça? Je m'étais exclamer pour l'en dissuader.

-Izuku, tu ne vas pas toujours me sortir la même excuses, ton père et moi avions discuté et il dit que ça te ferait du bien de sortir un peu de ta zone de comfort.avait-elle répondu.

Et moi qui pensait utiliser le divorce à mon avantage comme à chaque fois, voilà qu'elle me disait qu'ils s'était mis d'accord...en bon enfant gâté j'avais piqué une crise de nerf et m'était enfermé dans ma chambre espérant faire changer d'avis à ma mère, mais elle n'avait pas cédé et m'avait menacé d'être sévèrement puni si je continuait mes caprices...

J'avait appelé papa, pour lui demander de m'emmener avec lui aux caraïbes, mais il avait refusé en disant qu'il savait très bien ce que j'essayais de faire. Mon charme de l'enfant partagé n'avait plus d'effet...ils me refusait tout et me forçait à aller à la campagne...Je ne savait pas ce qui avait bien pût transformer mes parents à ce point...avant ils se seraient pliés en quatre pour mériter mon attention...m'aurait dit oui à la moindre larme versé, se serait livré une bataille sans merci pour me satisfaire...qu'est ce qui avait changé?
Je n'en savait rien mais j'étais sûr de vivre un calvaire avec tante Mizuto et ses vaches...

J'avais tout tenté, les larmes...les crises, le mutisme et j'avais même fait semblant d'être malade...mais rien n'y faisait,Ma mère était inflexible et j'avais même cru la détester à un moment...quoi que je fasse, j'étais condamné à faire mes valises monter bien sagement dans la voiture et me taire alors qu'on m'emmenait dans un trou perdu et sans portable...ni ordinateur.

-Maman...tu ne peux pas me faire ça. J'avais tenté. Mais elle ne me regardait même pas et restait concentrée sur la route.

-MAMAN!

-Quoi Izuku? Tu ne pourrais pas arrêter de te plaindre deux minutes et me laisser conduire! Répondait-elle sans la moindre tendresse.

J'étais en plein cauchemar...j'aurai préféré la prison que ça! J'étais anéantit et blessé par l'indifférence de ceux qui me témoignait le plus l'affection. Et leur punition immérité de m'envoyer traire des chèvres.

Je sais que tu dois me haïr en lisant ça, que tu dois te dire que je suis affreux, snobe et matérialiste....et tu as tout à fait raison.

Plus on avançait, plus le réseau devenait difficile à trouver et plus je m'enfonçait de désespoir dans mon siège. Je me demandais...ce que j'avais fait de mal pour mériter ça, j'avais toujours été le premier de la classe, le plus poli, le plus cultivé...pourquoi ça arrivait à moi?
J'en avait des prégugés stupides...et des idées fausses sur la campagne, pour moi, quitter Tokyo pour un endroit si misérable me rendait malade.

pour toi (Izuocha Os) 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant