Chapitre 7

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Je regarde le plafond, je suis allongé sur le lit à la couverture rouge. Le matelas est mou et ma tête s'enfonce légèrement. Mais c'est agréable... Mes volets sont toujours fermés, bien évidemment... les vampires... le soleil... la lumière... " Holala! Je vais brûler! disent-ils quand ils sortent à la lumière."
Cette pensée me fais rire. Alors je ris.
Quelqu'un toque à ma porte. Je me redresse sur un coude.

- Entrez! Annonce-je.

Mathéo fait interruption dans la chambre, il a un plateau à la main.

- Salut... dit-il.

- Salut.

Il pose le plateau sur le lit. Je distingue de la nourriture. DE LA NOURRITURE! CELA FAIT COMBIEN DE TEMPS QUE JE N'AI PAS MANGÉ !?

Je me jette dessus et englouti tous ce qui me passent sous le yeux. Des légumes, de la viandes, des fruits, des viennoiseries, des gâteaux, du poisson... Des tas et des tas de nourriture.
Quand je finis mon plateau je dévisage Mathéo qui m'a observé tout le long.

- Wow, tu avais faim!

Je ricane. Je n'ai pas fait bonne impression devant lui, mais vous savait quoi? Le pire c'est que je n'ai pas honte, je m'en fiche de ce qu'il pense! Est-ce fou? Deviens-je folle? Peut-être...

Je saute du lit et je me mets à faire les cents pas dans ma chambres.

Je délire, c'est sûr... Le monde des vampires doit avoir des effets sur moi.
Je pose alors la question à Mathéo.

- Traverser le portail entre le monde des mortels et celui des vampires a-t-il des effets secondaires?

Il hésite.

- Non, enfin normalement... pourquoi?

- J'ai l'impression de devenir folle?

Io me prend par les épaules et me force à m'asseoir en face de lui.

- Tu ne deviens pas folle. Tu es juste... perturbée...

C'est ça perturbée... Comme si je n'allais pas être perturbée après avoir appris l'existence d'un autre monde.

Il reprend:

- Viens, il faut que je te montre quelque chose.

Je me lève et le suis. Nous sortons dans le couloir. Je réalise que je ne suis jamais sortie de cette chambres.

Le couloirs est grand et vide, les murs ainsi que le plafond et le sol, sont noirs. Il y des lustres qui s'éclairent.

Mathéo m'emmène jusqu'à une porte. Il l'ouvre.
Dedans il se trouve une vielle bibliothèque. Nous arpentons les rangées. Je lis quelques mots sur les tranches de livres.

- Viens voir! M'appelle Mathéo.

Je me dirige dans sa direction. Il tient un papier dans sa main. Il me le tend. Ce n'est pas un papier, c'est une photo, d'un visage familier... Mes yeux glissent sur le sourires de la femme photographiée en noir et blanc. Je la connais. Ses cheveux bouclés noués en tresse derrière sont dos. Ses lunettes rondes qui risquent de tomber sur son bout du nez. C'est ma grand-mère...

- C'est ta grand-mère, je me trompe?

- Non, c'est elle... réponds-je.

Mathéo s'appuie sur une étagère.

- Que fait-elle en photographie ici?

Il me regarde longuement. C'est la première fois où ses yeux ont l'air d'exprimer de la compassion.

- C'étais un vampire.

- Mais elle est morte!

- Les vampires ne son pas immortels, ni éternellement vampire...

Je fronce les sourcils.

- Quoi? Qu'est-ce que tu veux dire par-là?

- Les vampires peuvent mourir quand ils sont trop faibles. Et... le ou la chef de vampire peut enlever le titre de vampire à quelqu'un. À ce moment là il vieillit...

- Et pourquoi ma mamie est morte?

Il soupire.

- Elle s'est fait enlever le titre... Car elle n'a pas accompli sa mission...

À la tombée de la nuit.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant