quand j'ai entendu ta voix je l'ai trouvé horrible
elle était glaciale et sans aucune saveur
la fausseté de ses octaves aurait fait pâlir même le plus dur des cœurs de pierretes lèvres étaient ternes, presque grisâtres tant le froid les avait gercé
elles me semblaient mortes, comme dépouillées d'une vitalité qu'elles n'avaient jamais connuil ne leur manquait que la chaleur d'un baiser
un baiser que je t'ai offert comme un cadeau empoisonné
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le feu de tes entrailles
Poetry« idaline, j'ai tant aimé ta laideur cristalline » | juin deux mille vingt |