ii. horrible

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quand j'ai entendu ta voix je l'ai trouvé horrible

elle était glaciale et sans aucune saveur
la fausseté de ses octaves aurait fait pâlir même le plus dur des cœurs de pierre

tes lèvres étaient ternes, presque grisâtres tant le froid les avait gercé
elles me semblaient mortes, comme dépouillées d'une vitalité qu'elles n'avaient jamais connu

il ne leur manquait que la chaleur d'un baiser
un baiser que je t'ai offert comme un cadeau empoisonné

le feu de tes entrailles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant