iv. répugnante

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quand j'ai vu ton corps je l'ai trouvé répugnant

tes courbes dégoulinaient l'espoir fané
et l'amour déchu

le corps laid de n'avoir jamais été aimé
tes larmes le rendait répugnant

ton corps était tombé dans la peinture du ciel
et ton âme n'était qu'ecchymoses

les cicatrices qui slalomaient à travers les blessures de ton corps ne disparaîtraient jamais
ton corps était voué à être repoussant

mais moi seule la beauté que tu ne possédais pas me repoussait

j'ai aimé ta laideur avec folie
j'ai aimé ta laideur d'une façon dont on ne peut pas aimer la beauté

le feu de tes entrailles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant