Le mal.
Le mal est en chacun de nous, nous avons tous notre part d'ombre.
Certains considèrent la différence comme le mal, d'autres la luxure, et encore d'autres, la cruauté.
La cruauté.
Quand sommes-nous cruels? Être cruel rime avec le fait d'être impitoyable ? Être cruel, c'est être mauvais ? Méchant ?
D'autres diront que le mal est d'éprouver des choses "anormales" lorsque l'on fait des choses "mauvaises". Être malade psychologiquement est donc mal? Ou bien, c'est la peur qui vous souffle au creux de l'oreille que c'est mal?
Je ne sais pas.
À vrai dire, je ne sais pas vraiment ce que je dis, tout ce que je sais c'est que je dois rendre ce travail Lundi si je veux pas un zéro.
Le mal, c'est quelque chose que je trouve bizarre et subjectif. Ce qui est mal pour vous ne l'est pas forcément pour moi, et ce qui est mal pour moi n'est pas forcément mal pour vous. Alors, dans ce cas, que suis-je sensé dire? Ou plutôt écrire.
Devrais-je suivre mon opinion ou écrire ce que mon prof de philo veut lire?
Bon, je vais mettre les chances de mon côté, dans ce cas.
Je soupire. Comment savoir si ce que l'on fait est mal? Nous ne pouvons savoir ce qui est "mal" si nous ne savons pas ce qui est "bien", mais comment faire lorsque les deux opposés sont subjectifs, qu'on ne sait pas les différencier ?
Les gens "normaux", qui suivent la société, qui ont été élevés avec le blocage inculpé dans leur cerveau, indépendamment de la volonté, à la fois de l'enfant mais aussi du parent, diront que le mal est, par exemple, le meurtre, le fait de souhaiter à une personne de souffrir, ou de mourir, et pleins de choses de ce genre. Vous savez très bien de quoi je parle.
Cette société m'enerve mais ce n'est pas de leur faute. On ne né pas avec cette mentalité. Les parents élèvent leurs enfants comme leurs parents les ont élevés avant, et ainsi de suite, alors il ne faut pas leur en vouloir. Cependant, on ne né pas avec cette mentalité et il faut, un jour, arriver à le comprendre. Sinon je ne vois pas l'intérêt de vivre si l'on ne sait pas ce qu'est la vie, si on ne fait que suivre en se persuadant d'un bonheur parce que le voisin l'est avec la même situation. Les gens considèrent ce qui est bien parce que les autres le considèrent aussi, et à l'inverse, les gens considèrent les choses à l'inverse du "bien" comme le "mal". Mais je rêve trop, je sais bien que les mentalités ne changeront pas de si tôt, même si il me semble que ça change un peu.
Je m'allonge sur mon lit. Ma tête va exploser et je n'ai plus envie de faire ce devoir de philo. Dans tous les cas, il me reste demain.
Je regarde l'heure ; vingt-trois heures cinquante-six. Je dois dormir.
Je soupire de nouveau. Je dois arrêter d'autant me prendre dans mes pensées... Ma mentalité est immature... Je ne dois pas éprouvé de la pitié, de l'énervement, ou un quelconque sentiment envers la société. Je dois vivre ma vie comme bon me semble, point.
L'équité...
Non! Je vais encore passer tellement de temps à penser, je veux dormir ! Enfin, je dois dormir.
Je soupire une dernière fois, avant de tomber dans les bras de Morphée.
•••••
Ce matin, je me lève avec l'horrible sensation de mourir à chaque pas : j'ai l'impression que je vais m'effondrer de fatigue.
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My Angel
Fanfiction« C'est court, une vie... - Je sais. - Mais... Tu veux bien m'accorder un an? » La plus belle année de leur vie. → Jikook → Un peu compliqué → Réaliste → Où il est lycéen et apprend ce qu'est l'amour d'une vie. [La couverture risque d'être changer] ...