My Angel

Chapitre 3 : Seokjin et Namjoon

Je baille comme un hippopotame.

Ce matin, nous sommes samedi et mes parents ne sont visiblement pas là depuis hier. Il y aurait une tonne de vaisselle, sinon.

Je m'étire et un étrange sourire niais prend place sur mon visage.

Pourquoi ? J'ai repensé à hier.

Cet anniversaire est décidément l'un des meilleurs de ma vie!

Je me roule en boule et fini par terre.

Bon.

Je me relève et, étonnamment, me met à rire. Très fort.

Je ne comprends pas vraiment mais je rigole. Parce que c'est drôle.

Je me gratte le torse ensuite et me relève - parce que je suis retombé en rigolant - pour aller dans la cuisine.

Je me prépare un bon petit déjeuner à la Instagrameuse et me régale. Ça faisait longtemps, tiens.

Ensuite je chantonne et m'en vais dans ma chambre, après avoir fait ma petite vaisselle. Je regarde l'heure ; dix heure dix.

Pendant que je nettoie la maison avec un grand sourire en me dandinant sur une musique imaginaire, je pense à mon sauveur.

Je devrais arrêter de l'appeler comme ça, d'ailleurs.

C'était bizarre hier soir....

Non d'une pipe, J'avais oublié notre rendez-vous !

Attends, quoi?

Je rougis, je le sens.

Dis comme ça aussi...

Je me reprends et fini mon petit ménage. Je pense que je vais manger au restaurant des garçons et puis je pourrai m'excuser pour hier soir.

Je me rends compte maintenant que j'ai été très familier avec eux et que je n'ai pas été très poli à partir comme je l'ai fais.

Mais bon, je pense pas qu'ils m'en veuillent. Enfin j'espère.

Je m'en vais dans ma chambre et me jette sur mon lit dans un élan de je-ne-sais-quoi.

Qu'est-ce que je fabrique? Je dois allez me laver...

Je fini par me relever bien cinq minutes après et part dans ma salle de bain. Je fais couler un bain bien chaud, me déshabille, et une fois l'eau au bord de la baignoire, je rentre dedans en soupirant d'aise.

« Ça fait trop du bien... »

Je laisse échapper doucement.

Je ferme les yeux.

Je sais que je vais passer les prochaines minutes à fortement réfléchir.

Et c'est parti...

La société est... conservatrice.

Elle nous impose une image de soi, une image des autres et un mode de vie.

Le problème est que, dès qu'un élément ne concorde pas, nous sommes considérés comme des déviants, un danger.

Ils nous considèrent, même inconsciemment, comme tel car ils ont tendance à avoir peur de l'inconnu, des différences. Ils apparentent donc ça au "mal".

Un de mes principes est de ne jamais juger quelqu'un pour autre chose que ce qu'il est, mais au bout d'un certain temps selon moi, on fini par reconnaître des types de personnes malgré tout.

Plus notre détachement de la société se fait tôt, plus nous observons notre environnement longtemps pour l'apprivoiser, et plus notre rêve de réelle liberté se fait criant.