3.Il ne me mérite pas.

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Je suis perdu dans mes pensées. Encore.

Je devait ranger mes affaires et me préparer à déménager. Changer de maison. Changer de chez moi, changer chez nous.

J'étais attacher à cette endroit, j'y avait des souvenirs. Des bons. Des mauvais. Tout est une question de point de vue.

Dans cette maison j'ai rie, j'ai rie pour la première fois. Un rire franc.
C'était la première fois depuis mes 15 ans.
Je n'ai rie qu'une fois. Une fois de trop. Après coup j'étais effrayer.
J'avais oublier l'espace d'un instant.
Je ne dois pas oublier.
Je croyais voir une lumière au bout de ce tunnel, un minuscule étincelle d'espoir.
Je dois arrêter de croire. Croire que la vie est facile.
Pendant une fraction de seconde, pendant ce rire fugace, j'oubliais. Je n'étais pas heureux,
je n'étais juste plus malheureux.

Puis je suis revenue à la réalité, et je m'en suis voulue. A quoi bon espérer? Le trou est trop grand. Même si je passait ma vie à essayer de remonter, je mourrais d'épuisement. De désespoir.
Le trou est trop profond, la falaise est trop raide.
Je ne peut pas la grimper.
Je suis résigné.

Cette maison constituait mes souvenirs, les souvenirs d'une vie nouvelle.
D'une vie meilleure?
J'ai passé de bon moment avec ces gens. Avec ces amis?
Je me suis attaché à eux, malheureusement.

Je m'étais promis de ne plus m'attacher, pour ne plus les faire souffrir.
Je me suis attacher à Darianka, elle souffre.
Je me suis attacher à Ryland, il souffre.
Je ne peut pas m'attacher à lui, je ne veux pas le faire souffrir aussi. Il ne le mérite pas.
Il ne me mérite pas.

Je n'avais pas revue Darianka depuis cette année, c'était la seul qui connaissait. Qui connaissait ma vie. Qui connaissait mes peines.

Puis je suis partit. J'ai fuis. J'ai essayer.

Ryland sait. Il ne sait pas tout mais suffisamment pour lui avoir gâcher la vie.
Je ne pouvais plus garder tout ça, je ne pouvais plus enfouir mes peines. Alors un jour j'ai exploser.
La bombe l'a sûrement blesser, mais il ne montre rien. Car il sait que j'étais au cœur de cette explosion.

Je lui es juste dit mon mal être, mes peines, ma vie. Mais l'événement, cette événement. Je ne peut pas à parler. J'ai peur.
Peur.

Après avoir finit de  ranger mes souvenirs. Après avoir fait le vide dans ma tête.
Je suis descendue. Avant d'arriver devant les autres, j'ai pris soin de remettre ce long manteau qui me protège. Qui dissimule mes maux.
Je souris, puis descend.

-c'est bon nick, t'as finit tes cartons? Dis un grand brun.
-Oui, il faut juste que je range mes chaussures et c'est bon.
-T'en a pas beaucoup toi, moi par contre! Je vais galerer!
-Ça c'est sur, lanças Patrick. Chase t'as combien de paires de chaussures déjà?
-Heu... 35 je pense?
Je n'avais pas suivis la discussion, perdue malgré moi dans mes pensées.
Je retournis donc dans ma chambre. Finir ce rangement.

Je suffoque.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant