Un ruissellement,
Et de l'eau qui coule.
L'entrechoquement,
Des pierres côtières
Et de l'eau qui roule.Des falaises fières,
Affrontant la houle.
De saillants récifs,
Brisant les esquifs,
Sans pitié les coulent.Tant d'Hommes noyés
Auraient dû changer
Ces douces plaines ointes
En âcres, sans rides,
Puants marais putrides.Tant d'Hommes noyés,
Auraient transformés
Les côtes en mouroir,
Et en longue plainte,
L'épaisseur du soir,Si la marée sainte,
Miséricordieuse,
Pourtant plus jeunette,
N'était si radieuse,
Étant si coquette.Cest ainsi,
Inspirant
Sans trêveEt ainsi,
Expirant
L'aigre sèveDe mes sens,
Que je pense.
Que je rêve...
![](https://img.wattpad.com/cover/227609077-288-k1180.jpg)
VOUS LISEZ
Sel-éther
PoesíaCourt recueil de poésies, alliant mer, soleil, caresse .. avec et terres et sommeils et paresses .. délassements et ballottements, à vous, portés ..