Chapitre 2

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Ma journée est finie, je me dirige vers l'école primaire, il est que 15:30, c'est pour ça que je fais un crochet par le parc. Je m'achète une glace et m'assoit sur un banc. Je regarde deux petites filles, sûrement des jumelles vue leurs ressemblances. Un couple les surveille de loin.

" Alors l'abandonnée, t'es toute seule.

Je soupire. Voilà la facette de Jules que je n'aime pas.

- Normale, elle a pas d'amis !

Et voilà sa bande. En quelques secondes je me retrouve entourée de garçons. Dont Jules qui est juste à côté de moi. Il passe un bras autour de mes épaules. Je le gifle et me lève.

- Mieux vaut être seule que mal-accompagnée.

Et je pars.

- Tu dis ça pour toi chérie, parce que t'es toute seule, t'envie la famille qui est là-bas.

Je sais qu'il désigne la famille que j'ai regardé quant ils sont arrivés. Je me retourne.

- Et alors ? Mes parents ne sont pas morts, moi !

Je suis furieuse, et je sais que j'ai touché une corde sensible. En effet il baisse la tête, et ne dis plus rien. Ce n'étais pas sympa. J'en ai conscience. Je reprends mon chemin, plus rapidement, mais je sens une main qui attrape mon poignet. J'essaye de me dégager d'un secousse. Mais la poigne est trop forte. Elle me retourne, je regarde droit devant moi, C'est à dire le torse de Jules. Pourquoi il est plus grand que moi déjà ?

- Fiches-moi la paix, je dois aller chercher les petits à l'école.

Il place une de ses mains sous mon menton et relève ma tête vers son visage. Je le foudroie du regard. Il me détaille durant dix secondes environ. Puis il me relâche. Pas la main, mais il s'écarte. Il m'entraîne vers l'école primaire. Ensuite en face de l'école, on prend un banc. Il m'attire vers lui, et je pose ma tête sur son épaule. Je lui murmure :

- Désolée pour ta joue. Tu m'avais soulée.

- Tu es ivre de moi ?

Je relève la tête vers lui, surprise. Il me regarde.

Puis je souris énigmatiquement.

-Peut-être...

Il sourit. Et je repose ma tête.

- Je suis désolée aussi pour mes mots qui ont du être blessant pour toi.

- Tu es pardonnée. Mais à une condition.

- J'ai peur...

- Un baiser.. Sur la joue. précise-t-il.

-Ouf, tu m'as fait peur...

Je me redresse, puis je dépose mes lèvres sur sa joue, et je m'écarte pour me remettre dans ma pose initiale.

Une quinzaine de minute passe, puis la bande Jules passe par là. Ils sifflent Jules qui a un bras autour de mes épaules et moi avec ma tête sur son épaule et les jambes repliées sous moi. Ils s'approchèrent, on se releva puis on s'écarta précipitamment. Il rougit tandis tandis que moi je baissa la tête, les cheveux devant mon visage. Je le vois esquisser une ébauche de sourire qui disparut en un millième de seconde. Les garçons, une fois devant nous, dirent.

- Alors c'est elle ? La suivante.

J'ouvrit de grands yeux et me tourna vers Jules. Il est vrai que Jules a dû sortir avec beaucoup de filles, il est beau, plutôt charmeur, mignon, intelligent... Ça aide. Je plaqua une main sur ma bouche, il m'utilisait. Il voulait juste sortir avec moi ! Je fis mine de me lever avant de me raviser, il me fallait voir sa réponse.

-Non ! Évidemment ! Vous l'avez vu ?!

Je crois que je vais m'en aller. Mais quel c...idiot ! Je me leva, me tourna vers lui.

- Pas la peine de m'attendre pour rentrer. Idiot !

Je m'éloigna vers le portail. Pourquoi ça me touche autant ?

La sonnerie retentit, et un flot d'élève en sortit, quatre enfants se rassemblèrent autour de moi. Je m'adressa à une petite : Lucie.

- Où est Émilie ?

- À l'infirmerie, il faut aller la chercher.

- D'accord...

Je me retourne, je vois Jules qui est toujours là-bas avec ses amis.

- Vous voyez Jules ?

Ils répondirent par l'affirmative.

- Allez le rejoindre et dites-lui qu'il faut qu'il vous raccompagne.

Ils se dirigèrent vers Jules, je regarda un sourire ironique aux lèvres. Quant ils arrivèrent vers lui et que Lucie eut fini de parler, il leva son majeur de manière très classe. Je leva le mien à mon tour, lui tira la langue et je rentra dans l'école. Je me dirige vers la Vie Scolaire où une jeune femme écrit sur son ordinateur.

"Escusez-moi ?

- Ouais ? elle me réponds en mâchouillant un chewing-gum.

- Je viens chercher Émilie.

- Vous êtes de la famille ?

- Émile est orpheline, je lui rappelle sur un ton cinglant.

- Ha ouais, peut-être...

Je me retourne vers l'infirmerie. Je toque et j'entre. L'infirmière me sourit de derrière son bureau. J'attrape la petite. Souris une dernière fois et sors.

Puis je me dirige vers la sortie sans un regard à la surveillante. Une fois derrière le portail, je me retrouve nez à nez avec Un Jules légèrement énervé. Très légèrement... Me dis-je ironiquement.

- T'es sérieuse ? M'envoyer des petits dans les pattes pour te venger ?

- Bah oui.... C'est très marrant. répondis-je avec un sourire en coin.

Il lève les yeux au ciel, ce qui me fait encore plus sourire. Puis sans un mot je me dirige vers l'orphelinat avec Émilie qui n'arrête pas de tousser et de se moucher.

Quant j'y arrive, je frappe et Maryna m'ouvre avec un grand sourire, elle prend à son tour Émilie et l'emmène avec elle. Je rentre pose ma veste en Jean, je me dirige vers ma chambre. Je passe devant la chambre de Jules, la porte est ouverte. Je glisse ma tête, il est à son bureau et il lève le visage vers moi et me souris. J'entre et vais voir ce qu'il fait sur son ordinateur portable. Je pose mes mains sur ses épaules et regarde par-dessus sa tête. Il la lève vers moi. Je lui fait un sourire en coin dont j'ai le secret. Puis un clin d'œil. Pfff, il est trop facile à faire rougir.

- Jules ?

- Oui ?

- Je vais partir à la recherche de ma famille.

Il fit pivoter sa chaise de bureau vers moi. Mes mains glissèrent sur ses épaules sur lesquelles j'étais appuyée. Je glissa moi-même. Il me rattrapa. Je me retrouva accroupie. Les mains sur son torse. Je me releva et m'écarta, légèrement gênée.

- C'est vrai. Tu vas t'enfuir ?

- Je n'emploierais pas ce mot là."

Where are you my sister ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant