Ballet étoilé

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Ceci est une drôle d'histoire, pathétique histoire,
De visions fantastiques qui tournent au cauchemar.
Vous devez déjà connaître la fin, je le sais ;
Mais laissez-moi tout de même la raconter...

Notre histoire prend place avec une ballerine,
Une étoile montante et explosion dans la poitrine,
De feux d'artifices aux mille et une couleurs
Grâce à celui qui a promis le bonheur.

Tourne tourne tourne ! Tourne à en perdre la tête !
Entrechat gracieux, le monde est une fête !
Au bras de son cavalier, enivrée par l'amour,
Quatrième position jusqu'au levé du jour...

Une main dans son dos, en jeté vers l'avant.
La lumière au loin l'éblouira suffisamment.
Pour qu'elle ne remarque pas les mensonges laissés
Qui pourrissent rapidement en secret.

Comme une Alice au pays des merveilles,​
Impossible de déterminer où prends fin l'éveil et où débute le sommeil.
Un baiser doux, au goût de miel,
Se perd à l'intérieur de ce matin aux couleurs vermeilles.

Des mots affûtés, tranchants comme des poignards,
Venant d'un homme qui réduit à néant les espoirs.
Mais je sais très bien que dès le début vous le saviez,
Car cette histoire est prévisible à souhait !

Une aile est blessée dans ce tourbillon de peine,
Et en une pirouette tout se transforme en haine.
Mais dans ce ballet aussi, l'amour est un poison
Qui se cache entre la deuxième et la troisième position.

Songeant que ce bel homme qui l'a pris dans ses bras,
Est une illusion, un personnage qui n'existe pas.
Notre étoile tombante enlève sa parure d'or,
Et comme on pouvait s'y attendre, elle s'endort.

Ceci est une drôle d'histoire, pathétique histoire,
De visions fantastiques qui tournent au cauchemar.
Vous devez déjà connaître la fin, je le sais ;
Mais laissez-moi tout de même la raconter...

Notre histoire prend place avec un jeune garçon
Qui est habité par une colère sans nom.
Vous savez la raison n'est-ce pas ? Le destin !
Félicitation je vous applaudi de mes deux mains.

Tourne tourne tourne ! Tourne à en perdre la tête !
Replonge dans le passé, face à la tempête,
Physique disgracieux que tu t'es empressé de corriger.
Le temps et l'âge ont terminé de te faire oublier...

Comme une Alice au pays des merveilles,​
Impossible de déterminer où prends fin le sommeil et où débute l'éveil.
Un baiser amer, au goût de miel,
Se perd à l'intérieur de sentiments aux couleurs vermeilles.

Des mots affûtés, tranchants comme des poignards,
Venant d'une ado qui réduit à néant les espoirs.
Alors est-ce que ce retournement vous plaît ?
Après tout cette histoire est prévisible à souhait !

Avec un sourire satisfait, d'une revanche parfaite,
Il reprend le bonheur promis en coup de maître.
Voilà la justice faite par et pour un cœur brisé
Mais qui sonne creux sans passion enflammée.

Mais quand il reprend conscience, apaisé de sa douleur
Il contemple une destruction due à son leurre.
Notre cavalier en quelques pas face à ses torts
Et comme on pouvait s'y attendre, il s'endort. 

Monde closOù les histoires vivent. Découvrez maintenant