La Terre ne s'en arrêta pas là.
Les nuages cachaient son amant que pour un temps compté,
Et son amour retrouvait bien vite ses bien aimées.
Prise d'une soudaine jalousie,
La Terre fit appel à son ennemi.La chaleur arriva de son pas lent,
Et surpris demanda à la Terre des explications,
Qui lui répondit d'un ton foudroyant,
Que ces nymphes méritaient une punition.Bouillante de colère et assoiffée de possession,
Elle fit appel à toute son énergie de femme,
Sa colère en ébullition,
Créa de mèche avec la chaleur la première flamme.Celle-ci atteigna rapidement les arbres, les faisant périr sous les crépitements des lueurs orangées sur leurs feuilles, sous le regard du ciel qui, impuissant, regardait périr ses tendres amies une par une.
Lorsque les humains découvrirent ce phénomène, ils l'exploitèrent et en tirèrent profit.
Ainsi le feu naquit, de même que la jalousie et l'impuissance.
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Légendes poétiques
PuisiLorsque l'amour devient péché sur une planète où tout n'est que désir, le fruit de leur infâme union vient attiser la colère des cieux, qui, par le biais de la jalousie, décident de séparer ces deux âmes. S'ils avaient su ce que cette séparation al...