Is it love ? Daryl

Chapitre 5 - Partie 1

Je goûte ses délicieuses lèvres et oublie instantanément les doutes qui trottaient dans ma tête. Je savoure pleinement ce baiser et me laisse aller, jusqu'à perdre la notion du temps. C'est brut et intense. Un peu comme une pulsion difficile à contrôler. Finis les faux-semblants et les manipulations en tous genre. Je le sens sincère sur ce coup. Il avait vraiment envie de m'embrasser. Je m'étonne de ressentir la même chose. Pour une fois, on semble sur la même longueur d'onde. Je passe mes bras autour de sa taille pour l'attirer vers moi. Ma poitrine s'écrase un peu plus sur son torse, et mes mains se rejoignent dans son dos. Je sens Daryl sourire contre mes lèvres. Il resserre son emprise sur moi. Je suppose qu'il se délecte intérieurement d'avoir eu ce qu'il voulait. Peu importe, je veux bien le laisser gagner sur toute la ligne. Après tout, il a quand même pris des risques pour moi ce soir. Des vagues de chaleur me submergent, tandis que nos langues se rencontrent. Je bous intérieurement, le température de mon corps est à son maximum. Je crois que je vais exploser. Intérieurement du moins. Ce baiser est torride à souhait. S'il ne s'arrête pas dans les secondes qui suivent, je crains de ne plus pouvoir me maîtriser. Lorsqu'il consent enfin à quitter mes lèvres, j'ai le souffle court. Je rouvre les yeux en appréhendant ce qui va suivre. Soit il va m'envoyer bouler devant tout le monde, se vantant d'avoir emballé une des pouliches du rassemblement. Soit ce baiser était une satisfaction purement masculine. Dans les deux cas, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même d'avoir été aussi faible. Je suis certaine qu'il ressent lui aussi quelque chose, c'est obligé ! Intuition féminine... Tu parles ! Je ne suis sûre de rien en vérité. J'évite son regard, un peu embarrassée. Finalement, je crois que je n'ai pas envie de savoir ce qu'il a ressenti. L'ignorance a ce quelque chose qui fait que ce que vous ne savez pas ne vous tuera pas.

Daryl : Jade...

Je sens la main de Daryl effleurer doucement ma joue. Il finit par saisir mon menton à deux doigts pour me forcer à le regarder. Je plonge dans ses yeux. Impossible de leur résister. Je suis surprise d'y lire de la chaleur et du plaisir. Cette fois-ci, c'est moi qui crève d'envie de l'embrasser. Je lui souris et passe de ses yeux à ses lèvres de manière assez explicite pour qu'il comprenne. S'il ne voit pas l'invitation là, c'est qu'il n'y connaît rien aux femmes. Daryl se mord la lèvre inférieure avant de se pencher de nouveau vers moi. Il capture mes lèvres avec une douceur inattendue. Ce baiser promet d'être aussi torride que le précédent. Les mains de Daryl glissent dans mon dos jusqu'à la chute de mes reins. Un délicieux frisson me parcourt lorsque sa caresse s'intensifie, au fur et à mesure que nos corps s'enflamment l'un contre l'autre. Je retiens de justesse un gémissement de plaisir lorsqu'il finit par empoigner mes hanches dans un élan d'excitation extrême. Hors de question qu'il s'imagine que je craque entièrement pour lui !

Ses mains dérapent d'un coup sous mes fesses et me soulèvent de terre. Je pousse un hoquet de surprise. Il vient de m'asseoir sur le capot de sa voiture ! Daryl s'écarte de moi pour juger de ma réaction. Je crois que la situation est en train de m'échapper. Je décide alors de l'écarter doucement en arrière. J'ai beau être complètement folle de lui en cet instant, sa façon de faire me plaît moyennement. Ma réaction semble l'amuser, car son fameux sourire narquois revient. Il passe un pouce sur mes lèvres et presse dessus pour les forcer à s'ouvrir. Je m'exécute, complètement charmée par l'aura de prédateur qui l'entoure. Sans prévenir, il se penche de nouveau et prend place entre mes jambes pour m'embrasser avec passion. Je prends les devants, véritablement affolée par les sensations qu'il provoque en moi, et l'attire contre mon buste. Nous nous perdons dans notre baiser. Ce corps-à-corps est absolument délicieux et totalement impudique. On en oublie jusqu'aux gens qui nous entourent. Même notre but de toute cette nuit s'est perdu dans les méandres de nos souffles entremêlés. Plus rien d'autre ne compte, à part ses lèvres sur les miennes. Ses mains sur mon corps me frôlent, me touchent et me rendent dingue. Je ne suis pas en reste. Mes propres mains caressent les muscles fermes de son torse, épousent son dos et se plaquent au creux de ses reins.