Teen Wolf ~ Je T'aime Stilinski [EN PAUSE]

Chapitre 37

4 mars 2011

Je me redresse en sueurs dans mon lit. Réveillant par la même occasion Stiles, qui tenait à ne pas me laisser seule après le final catastrophique de cette soirée. Il pose sa main sur mon épaule avec inquiétude.

Stiles : Ça va ? T’as fait un cauchemar ?

Je jette un coup d’œil à mon réveil qui affiche 4:27. J’ai la gorge serrée.

Moi : J’ai rêvé de Lydia.

Elle nous a rejoint à la patinoire au bout d’une demi-heure au moins. Et tout s’est très bien passé au début. Au début. Parce que…subitement elle s’est mise à hurler, tout en observant la glace. Et j’étais horrifiée quand en arrivant près d’elle, j’ai vu ce qui lui faisait aussi peur. On était les seules à pouvoir le voir. Lui.

Moi : Pourquoi est-ce qu’elle aurait des visions de Peter ?
Stiles : J’en sais rien. C’est peut-être juste un syndrome de stress post-traumatique.
Moi : D’accord mais…bon sang pourquoi ça devait lui arriver à elle ?

Je passe ma main entre mes longs cheveux bruns, tout en tirant légèrement dessus. Je comprends rien.

Stiles : T’es sûre que tu te sens bien ? T’avais l’air…paralysée par la peur quand tu l’as vu.

Il y a de quoi. Quand j’ai vu le visage de mon oncle sous la glace, ça m’a rappelé des souvenirs auxquels je n’aurais jamais plus voulu repenser. Le caveau des Hale, la nuit cauchemardesque au lycée, le soir du bal d’hiver…

Moi : Je pensais qu’il était définitivement sorti de nos vies.
Stiles : C’est le cas Abi. Il est mort et il reviendra pas.

Pourquoi j’ai tant de mal à le croire ?

5 mars 2011

Je tends à Allison son milkshake, tandis que Lydia commence à engloutir son jus detox verdâtre. Si pour m’assurer que Lydia va bien, je dois supporter…une journée shopping, alors qu’il en soit ainsi.

Lydia : Je vous dis que j’ai aucune idée de ce qui a bien pu se passer. J’étais sûrement fatiguée, qui sait ?

Je ne sais pas si elle ment, ou si elle ne se souvient vraiment pas avoir vu Peter. Les battements de son cœur sont normaux mais…il y a un truc qui cloche.

Allison : C’est quand même bizarre. D’abord ta fuite dans la forêt et maintenant ça.
Moi : Tu devrais peut-être…je sais pas. En parler à quelqu’un.

Elle s’arrête aussitôt pour nous faire face, avec agacement.

Lydia : Vous êtes en train de me dire que je devrais voir un psy ?
Allison : Non ! On dit juste que…ce serait bien que tu parles avec quelqu’un de ce qui est arrivé. Pas forcément un psy, mais ça t’aiderait sûrement à remettre un peu d’ordre dans tes souvenirs.
Moi : Ouais ça vaudrait le coup d’essayer non ? Je sais que c'est difficile de ne pas se souvenir d'un moment de sa vie.

Elle continue de nous fixer avec ennui, avant de se retourner pour reprendre sa route en prenant une gorgée de sa mixture étrange.

Lydia : Ma mère a pris rendez-vous pour moi avec la psychologue scolaire. Il semblerait que je n’ai pas vraiment le choix.

Même si on essaie de ne pas le montrer, on est très rassurées de l’apprendre Allison et moi. Ça ne l’aidera pas à mieux comprendre la situation de parler avec cette femme, mais ça ne peut qu’être bénéfique pour elle après tout. De toute façon on ne pourra pas l’aider tant qu’elle ne se souviendra de rien. Et si le père d’Allison a demandé à sa fille de garder un œil sur elle, ça veut dire que les choses deviennent de plus en plus urgentes, et qu’on doit à tout prix trouver un moyen de l’éloigner du viseur des chasseurs en prouvant qu'elle n'est pas dangereuse. Et si elle l'est...c'est d'autant plus important qu'on le découvre avant eux.