Teen Wolf ~ Je T'aime Stilinski [EN PAUSE]

Chapitre 59

Je suis assise par terre, appuyée contre le lit, en train de fixer mes bras. Qui pourrait croire en me voyant en aussi bonne santé, que ce soir j’ai perdu…j’y crois toujours pas…15 litres de sang. Stiles entre dans ma chambre au même moment.

Stiles : C’était papa. Il va avoir pas mal de boulot avec…la résurrection miraculeuse de Jackson. Ses parents veulent poursuivre en justice l’hôpital qui l’a déclaré mort et enfermé dans un sac mortuaire.

Il vient s’asseoir à côté de moi en souriant.

Moi : Maître Whittemore et son fétichisme des procès.

On connaît bien ça. On se met à rire tous les deux, puis il m’entoure de son bras, pour que je puisse poser ma tête sur lui, assez près de son cœur pour que je l’entende battre. C’est un son qui m’apaise incroyablement. Je ferme mes yeux, pour profiter de ce calme qui règne dans la pièce.

Stiles : Alors Peter est de retour.
Moi : Ouais.
Stiles : Jackson est un loup-garou.
Moi : Ouais.
Stiles : Le grand-père d’Allison…n’en est pas un.

Je souris légèrement en entendant cette phrase. Et dire qu’il aurait pu devenir un Alpha. Ou qu’Allison aurait pu mourir.

Stiles : Et on est tous en vie.
Moi : Grâce à toi.
Stiles : S’il te plaît ne dis pas encore que je suis un héros. J’ai absolument rien fait d’héroïque ce soir contrairement à toi.

Je me redresse aussitôt pour lui faire face en lui donnant un coup dans l’épaule.

Stiles : Hey !
Moi : T’arrête de dire des conneries maintenant ?!
Stiles : Abi c’est toi qui m’as retrouvé chez les chasseurs. T’étais prête à te sacrifier pour moi et je te déteste d’avoir fait ça pour info.

C’est vrai que quand j’ai pris sa place, je ne savais pas encore que je survivrais. Je pensais que c’était la fin pour moi. Si le père d’Allison n’avait pas été là, je serais sûrement toujours dans ce sous-sol. Mais je refuse de le laisser dire qu’il n’a rien fait ce soir.

Moi : Stiles si t’étais pas arrivé avec Lydia, le Kanima nous aurait très certainement tous tués. Si on est tous en vie c’est grâce à toi. Et puis…je dois vraiment te rappeler que tu nous as fait gagner le championnat de lacrosse ?

Il se met à sourire en secouant la tête avec indifférence.

Moi : Stiles ! T’as été incroyable ! T’as marqué trois fois de suite !
Stiles : Peut-être mais c’était qu’un match. Et je suis qu’un humain.
Moi : Justement.

Je prends sa main en souriant avec toute l’admiration et la fierté que j’éprouve pour lui.

Moi : T’es qu’un humain. T’as pas de superpouvoirs surnaturels, pas de flingues ou d’arbalètes. Et pourtant t’es toujours là. Tu te jettes sans arrêt dans la gueule du loup malgré mes avertissements et je peux te dire que ça a le don de me rendre dingue parfois. Mais le reste du temps…je sais pas comment tu fais pour être aussi phénoménal.
Stiles : C’est parce que je t’aime crétine.

Mon cœur rate un ou deux battements en entendant ces mots. Ces trois mots. Je n’ai pas oublié que je les ai prononcés quand on était chez les Argent. Mais…je ne pensais pas qu’il me répondrait aussi rapidement. Je commençais même à croire qu’il avait sûrement oublié. Je m’approche de lui, en posant ma main sur sa joue, pour la retirer presque aussitôt quand il pousse un léger gémissement de douleur. Je me mets à paniquer.

Moi : Je suis désolée ! J’avais oublié c’est…ça te fait toujours mal ?

Quand je vois les marques laissées par sa confrontation avec Gérard, je me dis que j’aurais dû botter les fesses de ce vieillard au moins une fois avant qu’il se fasse mordre.