Chapitre 8 | ✔️

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Chapitre 8 : After Party

« This world is rabid, this world is throughFollow me through an empty dreamI'm sleeping next to someone newMy conscience burning, my beastly flawThe headache pill, the necktie on my bedroom doorI'm such a coward, these wretched things I do »

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« This world is rabid, this world is through
Follow me through an empty dream
I'm sleeping next to someone new
My conscience burning, my beastly flaw
The headache pill, the necktie on my bedroom door
I'm such a coward, these wretched things I do »

Famy - Ava

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Samedi : 10h

— Prescott ? Demande subitement Steve.

Je vais le tuer !

— Quoi ? dis-je la voix éraillée.

Après avoir aidé Roy à s'installer sur le canapé de l'appartement, une bassine à côté de lui, nous nous sommes couchés rapidement hier soir. Cependant, Morphée n'a pas voulu de nous, alors nous avons parlé de tout et de rien. La tête enfouit dans le coussin, l'esprit encore brouillé par cette nuit peu réparatrice, j'essaie de porter de l'intérêt à la future question de mon meilleur ami.

— La rousse là, c'était bien la fille qu'on avait vu à la plage ?

— Hm. Elle s'appelle Diane.

— Ah ! Mais c'est que tu connais déjà son nom  ! s'exclame-t-il, plus enjoué que moi.

—  C'est bon mec, calme toi ! Je lui ai parlé deux fois.

Mécontent de mon pote, je le frappe avec mon coussin. Il est complètement stupide de s'emporter pour si peu.

Il abuse de m'avoir réveillé en plus.

— Ne me fait pas croire que tu ne la trouves pas belle ? Elle t'a tapé dans l'œil à la seconde où tu l'as vu.

Frustré, je me lève du lit, et défais toutes les couvertures pour l'emmerder.

—  Oui, bon d'accord, tu as raison ! T'es content ? je capitule.

Il pousse un cri très peu viril et tape dans ses mains avant de se redresser. Steve commence alors à sautiller sur son lit, tel un gosse.

—  Eh ouais mon pote, j'avais raison !

Exaspéré, je fais semblant de me diriger vers la table de chevet pour récupérer ses clopes et son briquet, mais lorsque Steve se trouve près de moi, j'attrape sa cheville et le fait tomber sur le matelas. Son corps vient alors s'écraser contre la matière à mémoire de forme. Sans aucune retenue, il se retrouve la tête au bout du lit.

Hilare, je me presse pour sortir de la chambre et me dirige dehors. J'entends des injures comme « petit enculé » ou « le connard » provenant de la bouche de Steve. Ses pas se font de plus en plus proches lorsque la porte de l'appartement s'ouvre, me faisant tomber le cul au sol.

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