Leurs traces en moi ! [Réécriture]

Troisième partie

Bonjour tout le monde

Comme promis, voici la troisième partie !

Bonne lecture à tous^^

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Comme vous pouvez vous en doutez, ma relation avec Maxime ne s'est pas arrêter à une simple discussion ce samedi. Désormais j'allais lire tous les samedis après-midis avec lui. J'attendais chaque samedi avec une grande impatience étrange. Je ne voulais ni aller chez lui, ni aller chez moi. Je préférais être dans un endroit public, au cas où. Juste au cas où. Parce que oui, après avoir subit les horreurs que j'avais enduré, je ne faisais plus confiance à personne. Pour moi, il n'y avait que le mal partout, personne ne pouvait plus accepter mon corps et mon esprit aussi sales qu'une benne à ordure.

Maxime était un garçon différent. Grand mais presque faible. Il n'était pas du genre musclé. Il parlait très bas et sa voix était grave mais elle n'était pas intimidante pour autant. Ce n'était pas vraiment un beau garçon mais je lui trouvais un certain charme. Il connaissait beaucoup de chose mais ne s'en vantait jamais, du moins pas avec moi. Sa culture littéraire m'impressionnait mais bien sûr, je ne lui ai rien dit de tout cela.

Un samedi, il m'avait invité à manger chez lui, pour que nous nous retrouvions dans un environnement différent. Il m'a dit qu'il voulait faire plus ample connaissance avec moi. Je l'avoue passer ses après-midis au parc ou au café du coin à lire et à discuter, ce n'est pas la meilleure des choses, néanmoins, cela me plaisait tout de même. Du moins pour l'instant. Je failli répondre par la négative mais je ne pouvais pas. Ma bouche n'a pas réfléchi avant de répondre "oui". J'allais aller chez Maxime. J'étais certes heureuse, mais j'avais également peur. Cependant je ne pouvais pas résister à l'envie irrépressible de le voir donc après avoir pesé le pour et le contre, je me suis dis que j'avais eu raison d'accepter son invitation. Que pouvait-il se passer de cauchemardesque avec cette homme que je connaissais depuis un moment maintenant ?

Maxime ignorait tout de moi, il ne connaissait presque rien, je n'avais rien laisser fuiter sur ma vie privée, et j'arrivais à esquiver certaine question dite gênante. J'avais peur de ce qu'il pouvait penser de moi. Il connaissait mon amour pour les livres, mes études de lettres et je trouvais ça amplement suffisant !

Pour notre rendez-vous chez Maxime, j'ai choisi de mettre une belle robe noire que j'avais porté pour une soirée « entre filles », il y a environ deux ans. Je ne l'avais plus porté par manque d'occasion. Il est vrai qu'en passant devant le miroir du hall de l'immeuble, je suis remontée aussitôt pour me changer. À quoi jouais-je ? Si je mettais cette robe, il pourrait croire que je le drague, voire même pire... Alors que je ne voulais que passer une soirée entre amis, juste discuter et passer du bon temps. J'ai opté pour un chemisier blanc et un jean où mes formes étaient cachées, ça fera amplement l'affaire.

Devant l'immeuble où il habitait, je stressais comme jamais. Ma main appuya sur l'interphone en tremblant, la porte s'ouvrit. Les escaliers me paraissaient impossible à gravir et je marchais d'une lenteur affolante. Mon dernier espoir de ce monde allait se jouer ce soir-là. Mon cœur battait la chamade. J'ai sonné et il ouvrit la porte presque immédiatement. Il portait un beau polo rouge - qui était bien repassé dois-je dire - et un jean. Je le trouvais particulièrement beau et attirant, je le redécouvrais presque. . Le début de soirée s'est passé assez vite, nous avons discuté de nos vies personnelles comme professionnelles. J'ai répondu du mieux que je pouvais et ai essayé de faire l'impasse sur les secrets de mon existence. Il m'a demandé gêné :

« Cela te dérange si on commande à manger ? »

Pourquoi cela me dérangerait-il ? Pensait-il que cette soirée était un rendez-vous amoureux ? Oh je prie pour que non. C'est normal de commander à manger entre amis non ? Je bouge doucement la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre que cela ne me dérangeais en rien. Au final nous avons opté pour des pizzas.