Le développement peut-il être un pro- duit du hasard? A bien des égards, il l'est dans l'optique de certains fils du ''continent maudit''. Sinon comment peut- on s'abimer dans l'ère du développement sans passer par l'âge de la créativité comme si on abhorrait de créer. Avons- nous peur de créer ? On répondrait par l'affirmatif si on ne fait pas une aberration. Qu'elle est l'astuce alors ? Comment combattre les défectuosités abominables de ce fléau ?Il serait gré tout d'abord de surmonter le point d'achoppement qui est un handicap majeur freinant la réalisation onirique que les africains ont tant attendue. Il conviendra de signaler que cet obstacle primordial est l'inventivité, et cette univocité est indéniable pour un homme qui, suite à la "phylogénèse " du terme développement, n'a pas fait une aberration. Etymologiquement le terme développement donne DESVELOPEMENS qui signifie progression. Faisons une généalogie de ce dernier. Si on ne fait pas un dérapage de la lucidité est-ce qu'on peut parler de développement sans passer par l'époque de la créativité ?Et pour nous aérer de cette abomination, si on veut sortir de cette horreur, nous devons éviter les zizanies inutiles, les querelles byzantines comme si l'Afrique a donné naissance à des zouaves, a posteriori essayer, l'un dans l'autre, de faire preuve d'abnégation pour la bonne marche de notre continent qui, non seulement a connu toute silhouette d'injustice, cache en plus une affliction inexplicable mais pas si abstrus surtout du côté des lanternes. Après cet échelon les intellectuels qui devront plus penser à leur propre agio auront une tâche difficile à accomplir qui consiste à changer les mentalités, à accoucher les esprits, à éveiller les consciences parce que le développement est toutd'abord un état d'esprit. Une fois cela réussi, le continent qui a vu naitre l'une des plus brillantes civilisations que l'humanité ait connue et qui montre à présent l'image d'un misérable, ruiné et désastreux cosmos pourra faire son chant a capella. Suite à ce relais, GOD WILLING, la réalisation de la chimère africaine sera incontestable.Chers enfants de cham : de Dakar à Dji- bouti, du Cap au Caire, nous voici face à une situation abjecte du continent noir et j'invite tous les africains et afro-descendants à s'investir dans cette lutte. Tous les africains se disent que le développement est une utopie et j'aimerais profiter de cette conjoncture pour terminer cette contribution en signalant aux panafricanistes que celle-ci n'existe pas et même si elle existait, elle est après tout un rêve et le rêve est bien réel. Certes, dès fois on se crée des projets très mirobolants mais rien n'est impossible sur terre et quoi qu'ils puissent être il faut juste y croire et se donner à fond. Le ciel s'occupera du reste et non pas le stochastique.Certainement une flopée de confrères qui auront une « WELSTANSCHAUUNG », c'est- à-dire une vision, aux antipodes de la mienne diront que ce texte est tout simple- ment abracadabrant. Je répondrais aux gens qui n'ont pas une conception en porte-à-faux avec la mienne mais qui ac- ceptent, confirment et partagent hic l'au- thenticité de l'affirmation de Térence :"Rien est dit aujourd'hui qui n'ait dit jadis " et celle de Montaigne :"Les abeilles pilotent deçà delà les fleurs, mais elles en font le miel qui est après tout leur " que ce thème est ouvert à tous lesaffidés du développement del'Afrique et je crois bien quej'en suis UN.
DIENE#
