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• Chapitre 16 •

9h39 :

Nous sommes dans le métro, direction le centre ville. Pour le dernier jour les profs nous laissent libre la journée pour faire toute sortes de magasins.

Le métro commence à ralentir à l'approche d'une station. D'ailleurs il y a pas mal de monde, vu que ce n'est pas tous les jours qu'on emmèneune foule d'élèves en ville. Je suis debout à côté d'Emy qui se tient à une barre, quand à moi je n'ai rien pour me tenir , si ce n'est pas Emy.

Le frein du métro qui se fait de plus en plus fort me fait vaciller sur le côté. J'ai cru que j'allais tomber mais Emy est arrivée d'une main secourable et passe son bras autour de ma taille pour me retenir.

Qu'est-ce que cette situation est ironique. La dernière fois que j'ai pris le métro c'est elle que j'ai croisé, je l'ai évité à tout pris et j'étais dans tous mes états. Maintenant la voilà à côté de moi qui me prend par la taille.

Je m'accroche à son bras et nous restons comme ça le reste du trajet.

10h06 :

Le métro vient de partir, nous laissant sur le quai.
Le profs nous expliquent le point de rendez-vous et les règles à suivre avant de nous donner le feu vert.

C'est ainsi que mon après-midi avec Eden et Zack commença. Emy est partie de son côté avec Thaïs et le reste de son groupe.

Je me dirige donc avec Eden et Zack vers un premier magasin plein de babioles.
Avec eux je peux m'assurer que cette journée ne sera pas ennuyeuse, ils font toujours les andouilles avec tout ce qu'il trouvent. Juste en pensant cela, j'entends Zack crier à Eden :

- Hé ! Eden regarde ça ! Il sort une énorme bague immonde de son dos. Tu devrais demander Thaïs en mariage avec ça !

- Beurk qui a inventé un truc aussi moche ?! Dit Eden

Je fais le tour du magasin de mon côté. Ce sont plein de petites choses un peu inutiles mais pas chères.

Mes yeux tombent sur un magnifique collier, c'est une petite colombe, aussi sublime qu'Emy. Je me demande comment elle serait avec ? Si je lui achetait ? Elle aimerait ? Une chose sublime sur quelqu'un de sublime ça ne peut qu'être beau, non ?

Je craque et passe à la caisse sans être vue par les deux qui se marraient au fond de la boutique.
Je cache le petit collier que le vendeur avait rangé dans une petite boîte à bijoux, dans mon sac avant de retourner vers eux.

- Bah t'était passée où toi ? Me dit Zack

- J'ai juste fait un tour.

- Ah, dit il, bon on part d'ici ? Y'a rien.

Il avait prononcé cette phrase assez fort pour qu'on vendeur nous entende et se retourne, Zack n'est pas du genre à vouloir éviter les gourdes. Au contraire quand il pense quelque chose il n'hésite pas à le dire haut et fort.

Nous partons pour enchaîner une deuxième boutique.

14h06 :

- Les gars j'ai faim, on va manger ?

L'appel du ventre d'Éden n'attend jamais, avec elle ce genre de phrase est plus un ordre qu'une question. Mais ça m'arrange puisque le mien aussi commence à se manifester. Mais où manger ?