Dramione

Chapitre 2

Je m'excuse d'avance pour les possibles fautes, la relecture et correction ne sont pas encore faites sur ce chapitre.

Arrivée à sa hauteur, elle se raclant la gorge. Le blond ne l'ayant pas entendu venir, dissimula très mal un petit sursaut.  Puis il se tourna vers la lionne avec un sourcil relevé et un regard froid. Se retrouvant intimidé et prise au dépourvu par sa précipitation, la brune se senti ridicule. Elle n'avait pas assez répété et ne savait pas comment s'y prendre. Elle se mit à bégayer la première chose qui lui passait par la tête. 

"Tu crois que je ne sais pas me défendre toute seule? Ai-je l'air d'une gourde qui ne sais pas manier ma baguette, Malfoy?" s'exclama - t-elle d'une voie plus forte et expressive qu'elle ne l'aurait voulu.

A peine ces mots sortis de sa bouche que la brune eut envie de se donner des baffes. Lui faire des reproches n'était vraiment pas prévu dans le programme. Mais il était plus facile de lui crier dessus.

"Tu te fous de moi, Granger. Je prends la peine de sauver une pathétique Sang-de bourbe et tu te permet en plus de te plaindre!"s'égosilla Malfoy, perdant son sang froid.

Il ne s'attendait certes pas à des fleurs ou à une médaille. Mais que la lionne se permette de lui parler comme ça le dépassait. Honteuse de la tournure de la conversation, la brune sentit son visage devenir brûlant et fit un effort surhumain pour ne pas s'enfuir.

"P-pourquoi?" réussit-elle à demander d'une voie cassée par l'incompréhension et l'effet qu'avait ses insultes sur elle. "Pourquoi as-tu pris ce doloris à ma place? Je ne comprends pas, je suis pourtant une sang-de bourbe!"

Prise au dépourvu par cette question , Drago ouvrit et referma la bouche à de nombreuses reprises, avant de soupirer bruyamment.

"Tu ne peux pas juste me dire merci Granger? C'est visiblement trop demander." déclara-t-il d'une voie lasse.  

Il plongea son regard intense dans celui de son interlocutrice. Comme pour lui intimer de lâcher l'affaire. Mais pour elle ce regard ne faisait que l'a faire chavirer. A ce moment là, elle se détestait. Pourquoi était-elle aussi facile? Pourquoi se sentait-elle ainsi qu'à cause d'un regard. Du sien par dessus le marché.

"Cela serait tellement plus facile pour moi si tu me disais que ce n'était que pour garantir ta liberté, au cas où Voldemort aurait été tué." chuchota-t-elle pour elle-même les yeux baissés.

Mais Drago se trouvait encore en face d'elle, et il l'avait entendu. Il ne savait comment interpréter ses paroles. D'ailleurs, il ne pouvait réfléchir correctement, puisque son cœur battait beaucoup trop fort dans sa poitrine.  Il sentait comme des chatouilles gênants et angoissants lui parcourir tout le corps.  Il n'avait qu'une envie, s'enfuir le plus loin possible de Hermione, pour pouvoir réfléchir de manière lucide. Mais la moue contrariée de la lionne, et ses marmonnements aux sens cachés, lui embrouillaient l'esprit. Que devait-il faire ou répondre? Son silence commençait à devenir encore plus gênant.

"Je n'ai pas réfléchis, je voulais juste pas que tu souffre encore plus, après ce que ma tante t'avait fait endurer..." à peine ces mots prononcés, Drago se sentit subitement étouffer d'embarras et de chaleur. Que Salazar l'aide à se sortir de là.

Plongé dans cette situation pesante, les deux jeunes gens n'ont pas aperçu la rouquine qui s'avançait de manière hésitante vers la scène qui se jouait devant ses yeux.

"Euh... Hermione" s'annonça d'une voie douce la jeune fille Weasley. 

"Oh Ginny, tu me cherchais?" répondit cette dernière avec un sourire crispé mais pas vraiment reconnaissante à sa meilleur amie d'interrompre cette conversation qui commençait enfin à devenir intéressante.

 Drago lui aurait presque pu serrer la rouquine dans ses bras. On peut dire que ses prières muettes ont été exaucé. Après un énième silence gênant, les deux griffondors, s'en allèrent vers la grande salle pour déjeuner tandis que le serpent, lui continua son chemin vers le terrain de quidicth. Il avait clairement besoin de prendre l'air.