Chapitre 10: ""Débuter""

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Après que le Roi se soit réveiller, les femmes et enfants avaient fuient par un passage sous la montagne, et les hommes s'étaient à nouveau préparés à attaquer. Le soleil se levait doucement, et les orques frappaient sur les portes pour qu'elles cèdent. Un dernier coup de bélier, et les Uruk-hai s'engouffraient dans les cavernes. Les soldats, sur leurs montures, se ruèrent sur eux et percèrent la nuée de monstres. Les épées embrochaient les têtes et les corps de tous les orques qui se trouvaient sur leurs chemins. Ils se battaient avec toutes leurs âmes, pour leurs enfants, pour leurs femmes, pour la gloire du Rohan. Du haut du champs de bataille, une silouhette blanche et étincelante apparue; c'était Gandalf.

Une autre personne surgit à ses côtés, le dos droit sur son cheval. Il cria quelque chose, et les cavaliers du Rohan devalèrent la pente qui menait à leurs ennemis. Eomer était enfin de retour, avec lui les renforts dont ils avaient désespèrement besoin. Le spectacle était grandiose, les chevaux galopaient à grande vitesse, les soldats hurlaient des cris de guerre, et les orques étaient surpris. Cette vision fit ressentir mille frissons à Améïss, qui revigorée, se relança dans le combat avec ardeur. C'est ainsi que le Rohan vaincu le peuple du Mordor, alors que tout espoir semblait perdu.

Améïss fit le tour de tous les survivants, elle voulait être persuadée que tous ses proches se portaient bien. Pour ce qui est de Legolas, elle ne se faisait pas de soucis, il ne l'avait plus quitter depuis qu'il l'avait cru morte au début de la bataille. Gimli et Aragorn était sain et sauf, de même pour Gandalf. Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était les elfes. Ils ne suivaient plus personne. Elle comprit. Elle comprit qu'il était tomber à son tour, Haldir n'avait pas survécut à cette bataille. Elle fut profondement peinée par sa perte, l'homme l'avait presque vu grandir, et elle avait beaucoup d'affection pour lui. Elle songea à quelles valeurs il adhérait, et que lui même n'aurait pas vu meilleur fin que celle qui lui à été donner; sur le champs de bataille, en train de défendre ce qui est juste à ses yeux. Cette pensée apaisa quelque peu sa peine.

En se baladant parmis les cadavres, elle vit au loin Gimli, puis Legolas qui s'en approchait, elle décida de les rejoindre.

-Au total .... 42 ! fit Legolas, en se vantant
 

-42 ! Ça n'est pas mal pour un prince Elfe aux grandes oreilles pointues. Pour ma part, je suis assis sur mon 43e ! se moqua Gimli.

L'elfe, rageur, banda son arc et décocha une flêche dans l'orque sur lequel le nain était assis.

-43 ! fit le prince.

-Il était déjà mort !
 

-Il bougeait encore !

-Il bougeait encore parce que ma hache était enfoncée dans son système nerveu!

-Et vous Améïss, combien? demanda Gimli.

La jeune femme, l'air malicieux, s'approcha d'eux, et pris une mine innocente.

-Vous savez Gimli, c'est Aragorn qui m'a élevé, et il est pour lui inconcevable de s'adonner à de tels concours, lui dit-elle.

-Alors vous n'avez pas compté? renchérit le nain.

-Bien-sûr que si, seulement je ne voudrais pas vous humilier, fit-elle en souriant.

-Combien? demanda Legolas en haussant un sourcil.

-Cinquante-quatre.

-Cinquante-quatre! s'étouffa le nain. Et bien, vous êtes une femme pleines de ressources.

Le nain, légèrement touché dans son ego, s'éclipsa plus loin, laissant la demi-elfe et le prince seuls.

-Tout est allé très vite après que nous vous ayons retrouver dans les cavernes. Si vous saviez ce que j'ai ressentis en vous voyant tomber de la muraille, j'étais fou.

-Je suis toujours secouée, j'ai une chance phénoménale. Je me suis réveillée parmi les cadavres, aucuns des hommes qui combattaient à mes côtés n'étaient encore en vie.

-Vous et votre frère semblez avoir le don de survivre à toutes épreuves. Écoutez, maintenant que nous avons un peu de répis je... commença t-il. Vous saignez?

-Quoi? Je... fit-elle en baissant ses yeux sur sa tunique, blanche.

Elle avait retiré son armure juste après les combats, elle compressait trop ses côtes. À présent, ses flans étaient en sang, et imprégnaient la tunique de la jeune femme. L'elfe la fit s'assoir, puis souleva le bas de son habit.

-Vous n'étiez pas seulement endolorie suite à votre chute visiblement, dit-il en passant ses mains sur sa peau. Vos côtes sont brisées. J'aurai du m'en douter.

-Si je vous l'aviez dit, jamais vous ne m'auriez permis de retourner au combat.

-Votre entêtement finira par vous tuer! cria t-il furieux. Dans votre cas, le moindre coup aurait put être fatale! Quand penserez vous enfin un peu à votre propre bien!

Elle se tut, pour la première fois, elle n'avait pas le cran de répondre. Elle avait toujours vécue pour les autres, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle acceptait les missions d'Elrond, elle aimait se sentir utile. Sa vie, elle avait toujours été prête à l'offrir pour sauver autrui, parce-qu'elle n'avait jamais réellement appris à vivre pour elle. Seulement elle réalisait à l'instant qu'à présent, elle voulait vraiment de cette vie, par pour la donner, mais pour la vivre. Elle ne voulait pas mourir pour Legolas, elle voulait vivre pour lui, avec lui.

Car Améïss le savait maintenant, elle brûlait d'amour pour Legolas.

Alors que La Communauté s'est alliée au peuple du Rohan, Frodon et Sam poursuivent leur quête jusqu'au Mordor, et Merry et Pipin, sous la protection d'amis inattendus, envahissent Isengard, la Terre détruite de Saroumane le blanc. Le début d'une nouvelle guerre en Terre du Milieu à sonné, et bientôt les peuples des hommes devront à nouveau se battre main dans la main.

À suivre...

Chroniques d'une Humaine au Sang d'Elfe ~ TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant