L'Élysée en fête pt.2

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Moi, Emmanuel avait donc sommé la sécurité de venir me débarrasser de cette saloperie de demi-portion qui semblait d'ailleurs assommé par mon coup de gourdin. Si j'avais eu une matraque entre les mains (et pas entre les jambes...) à ce moment précis, je me serais sûrement défoulé sur lui comme j'encourageais mes CRS à le faire sur ces saloperies d'idiots du village qui manifestaient dehors.

JE SUIS ATTAQUÉ !

C'était faux, bien sûr mais j'adorais en faire des caisses; j'étais,  je dirais même connu pour être une Drama Queen.

Suite à ma tirade, je lâche un hurlement digne des plus grosses princesses Disney pas du tout représentatives pour la cause féministe (bah oui messieurs, on a pas toutes besoin d'être sauvées.)

Anyway, la suite fut bien moins réjouissante puisqu'un cortège de... QUOI ?!

UNE HORDE DE NAINS ! ENVOYEZ UN FAX AU PÈRE-NOËL, NOUS SOMMES ENVAHIS !

Mais je n'eut le temps de dire ni "ouf", ni "sorcellerie", car le groupe de nains était en fait la sécurité et ils venaient de me bondir dessus, s'entassant les uns sur les autres jusqu'à former un tas de nains.

Je pleurais silencieusement, enseveli sous cette montagne de Passe Partout.  Qui avait osé engager une sécurinain ? PUTAIN, C'ÉTAIT CASTAMERDE !

À L'AIDE ! LES MINI–HOMMES ÉTOUFFENT EMMANUEL !

Hurle ma Brizitte qui de toute manière en pleine ménopause, ne pouvait rien faire sous couvert de se casser tous les os du bassins. Quelle boulet celle-là. Quand je l'enverrai de nouveau se faire ravaler la façade, je demanderais qu'on lui foute des implants cybernétiques et des os en carbone, au moins, je n'aurai pas besoin de l'envoyer au garage tous les quatre matins.

E. Macron, comment j'ai baisé du (Le)GauloisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant