the truth untold

Mes pas.

J'arrête pas de danser, depuis ce qu'il me semble de trop courtes secondes mais en même temps de si longues heures. Je me sens si libre, que même en dansant, danser me manque.

Je veux danser même lorsque je le fais. Je veux rêver même lorsque mes pas me mènent à mes rêves.

Et si comme ça, sans raison, je quittait tout et partais ? Hein ? Que ce passerai-t'il ? Et si je partais et que j'allais danser dans la rue. Est ce que je créerai une foule ? Est ce qu'ils seraient tous si barbares qu'ils ne pourraient pas me laisser en paix ?

"Je retournerai au calme de la vrai vie" faut seulement, pour cela, que l'on te laisse le droit de revenir. Revenir de ce qui semble être une immense guerre, une guerre interminable où un pas à l'extérieur semble être trois pas dans le no man's land.

Je veux retrouver le calme de la vrai vie mais ça serai un tel mensonge de dire que je veux quitter cette vie et l'oublier. Vivre comme ça, ça m'a apporté tellement de choses, tellement de joies, d'amour, de sourires gratuits. Je suis devenu beau alors que je j'aurai sans doute ou ne pas l'être. J'ai pu ressentir des frissons que la plupart des personnes de cette planète ne ressentiront jamais.

"La seule chose que je puisse faire,"

"Après avoir fait fleurir cette jolie fleur ui te ressemble tellement.

" C'est de vivre en tant que l'homme que tu connais. "

D'un coup c'est comme ci ma force me lâche. Je ne sais pas ce qu'il se passe réellement mais on dirait que le sol se dérobe sous mes pieds. Que tout tombe. Que je tombe.
Et mes genoux heurtant le sol me prouve que c'est le cas.

Je suis tombé.

J'ai chuté, alors que tout devais être parfait. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Tout allais bien ! Les plus grands sont là, mes fans sont là et me regardent. Pourquoi tomber maintenant ?

Je n'entend plus rien, pourquoi ! Je suis à genoux, presque face au publique, les yeux équarquillés dans le vide. Non...

Les lumières semblent me faire moins mal. La musique semble arrêter son attaques permanente sur mon cœur. Je peux respirer.

Mais. C'est...horrible. J'ai l'impression de respirer un air impure, horrible, dégoûtant et pourtant envoûtant et aspirant. Oui je me sens aspirer dans une boucle incolore qui m'empêche de faire le moindre geste, même le plus normal.

Je ne sais pas même si je suis encore là. Peut être suis je évanoui, endormi. Je suis incolore.

J'entend un bruit de fond, sourd, comme le bruit d'un projecteur qui s'allume. Pas de voix. Pas de cris. Pas de bruit.

Et j'ai a peine le temps de lever les yeux que, sous les applaudissements qui s'élève avec fureur, le temps s'arrête.
Un bruit de fond, sourd, comme le bruit d'un projecteur s'élève.

Si quelqu'un aurait pu me dire que ce regard timide voir indifférent de plus tôt cachais un si étincelant et déterminé regard. Plutôt que de voir le visage inconnu d'un homme cherchant à me faire sortir de scène pour éviter un scandal ou le furieux regard de mon manager, je tombe sur le regard lumineux de cette fille.

Celle qui m'a aidé au début. Celle qui a l'air de vouloir, encore, m'aider. Mais en quoi le peu-telle ? A moins qu'elle ne connaisse mes enchaînement par cœur, ou qu'elle soit une miraculeuse médecin.

Je continue indéfiniment de tomber. Sans relâche.

Ma chorégraphie, quand bien même elle l'a connaîtrait sur le bout des doigts, est une chorégraphie sur mesure et individuel.