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« tes étincelles d'ivresse percutent le soleil et ses innombrables éclats brûlés. j'ai appris l'univers au grès du vent quand tes pas enchaînent l'éternité. appelle moi lune et ses étoiles, rayonnante d'amertume dans les courbes des satellites. octave, ton odeur c'est la pluie. »

« la pluie qui roule et dégouline sur les anges ? »

« la pluie violette qui inonde les pleurs, celle qui tambourine le long des côtes fêlées, qui embrasse les mers d'acidité assassine, la pluie des coeurs monochromes, fatigués de vivre liés dans un monde en demi teinte. octave, ton odeur c'est la pluie sur un bitume noyé dans l'acide. »

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