vii

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« je suis coupé en deux, j'ai chuté dans la course folle de mes larmes, elles ont entraîné les photos floues de mon cœur brûlé. porcelaine des diables sur les carreaux déliés par les cieux »

« mes mots bousculent ton corps ivre de nuit.  l'allégresse de mes pupilles fanées ne sait plus vivre dans mes torrents. octave, crie moi le firmament d'une âme saoule d'exister »

« l'apesanteur des hématomes n'apprends plus des baisers. acide sulfurique au creux des étoiles vagabondant sur le fil. comment goûter à l'absence d'un matin souriant ? j'ai un corps subjugué par l'amer immobile »

« chuchote l'horizon dans les gouttes de la pluie, tu verras l'océan s'inonder de tes peines. trou béant au fond de l'âme, ta mélodie se languit des fleurs fanées. octave, j'ai chanté l'ennui dans le creux de tes accords, j'ai appris la vie dans le creux de l'ignorance. »

« bouche cousue et chaire percée dans les plis de la mort »

« barbelés déchirants les corps dans ta
symphonie inachevée »

fin

coucou :)
j'aime plutôt bien cette nouvelle, j'ai beaucoup beaucoup aimé l'écrire
je suis pas très douée pour les dialogues mais ceux là sont plutôt bien. t'en penses quoi ? :)

je te souhaite de passer une douce soirée/nuit/journée ☀️

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