Un ? Deux ? Trois jours plus tard ?
Peu importe, c'est arrivé...
Louna rentrait -seule- d'une soirée.
Il faisait sombre, il faisait noir.
Elle s'engouffra dans une ruelle
(Raccourci de sa connaissance).Elle ne vit, hélas !, que trop tard
La silhouette dissimulée
Derrière un tas de déchets.
Sortant de sa cachette,
L'attrapant par derrière :
"Cette fois, ma poulette,
Tu ne m'échapperas pas !"
C'était l'ivrogne de la dernière fois.Et Louna cria, elle se débattit,
Mais rien n'y fit, l'homme était trop fort.
Ses doigts sales commencèrent à la déshabiller,
Et Louna pleurait, criait, appelait à l'aide,
Terrifiée.Ses doigts sales sur sa peau dénudée,
C'est ce qui l'a achevée.
VOUS LISEZ
L O U N A
Proză scurtăLouna, elle était jeune. Elle était noire, aussi. Et elle était belle, surtout. C'est ce qui l'a achevée.