Elle me rappelle les nuits diaprées de l'automne.
Les ocres montagnes de mon inclination,
Elle les a gravies, jusqu'à la pointe, friponne !
Planté là-haut, le drapeau de ma perdition.
Dans les sommets feuillus de mon intempérance,
Rouillés par l'orage de ma mélancolie,
Elle marche sur les chemins de mon allégeance,
Et les arbres s'inclinent pour son infini.
Dans la continuité des couleurs de saison,
Mes pommettes rougissent lors de ses balades.
Le noisette de ses cheveux dans l'horizon,
Elle se promène sur les bonds de ma chamade.
Approche l'équinoxe de mon inconscient,
Il omet si je songe de jour ou de nuit.
Les feuilles mortes ont craqué sous ses mouvements,
Et je ne sais plus si je m'étais endormie.
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Les saisons de l'inclination
PuisiIl ne faut jamais sous-estimer l'empreinte qu'une femme laisse en soi. Lorsque le parfum de son âme s'accroche à la vôtre, vous saurez que l'inclination a déjà commencé sa floraison. Et en quelques bourrasques de passion, de l'hiver au printemps, d...