Puis les nuages coulaient le long de ses joues, et Alizé prenait conscience qu'elle était perdue dans ce monde de fous.
Elle n'avait jamais pensé à après, elle avait toujours dit qu'elle continuerai de rêver et d'oublier la réalité, mais les pensées d'Alizé étaient de plus en plus troublées.
Alizé avait parfois peur. Quand le ciel était vierge de tous défauts, que du bleu s'étalait à perte de vue, elle ne pouvait plus les oublier, et ses maux revenaient la hanter.
Mais quand il pleuvait, elle se disait qu'elle s'en foutait, que tout pouvait bien s'écrouler, elle continuerai d'exister.
Alors Alizé avait ri dans les pleurs nuageux qui coulaient comme ses yeux. Elle respirait comme elle pouvait dans cet avenir presque déjà dépassé.