- Mlle Daggs venez dans mon bureau tout de suite.Jane se leva et marcha d'un pas rapide vers le bureau du jeune homme.
Des mois avaient passés depuis son arrivée au bureau de la présidence. Trois mois étaient passés et ses journées aux côtés de Price ne furent pas de tout repos.
Elle n'avait jamais bronché à tout ce que lui faisait le jeune ministre. Ses autres collègues avaient plus de temps qu'elle et ne venaient pas travailler en fin de semaine. Elle finissait le travail en même temps que Price et déjeunait à peine dans l'après-midi. Elle se contentait de manger un petit sandwich dans son bureau. Marc l'avait plusieurs fois invitée au réfectoire mais comme elle était tout le temps chargée elle déclinait l'offre.
Son supérieur lui rendait la vie difficile chaque jour que Dieu fait.
Une fois, elle s'était rendue au travail dans le week-end avec ses chaussures à talons mais Monsieur Price l'avait renvoyé à son appartement pour qu'elle s'habille décontractée. Il lui avait clairement donné des cours de mode du matin jusqu'au soir. Lui avait dit qu'elle devait s'habiller de tailleur les deux premiers jours de la semaine, de chemisier le mercredi, de tailleur le jeudi, d'une robe le vendredi et de tee-shirt et basket le samedi.
Depuis quelques jours, Jane se réveillait toujours en retard puisqu'elle ne rentrait jamais tôt du bureau. Elle a mangé une nourriture maison maintenant il y a exactement trois mois. Quand elle rentrait, elle se forçait pour prendre un bain parce qu'elle était très fatiguée.
Tout le monde partait et il ne restait qu'eux deux. Elle rentrait au minimum à dix heures du soir quand le premier ministre était de bonne humeur.
Le jeune ministre la grondait pour un rien alors qu'elle faisait beaucoup d'effort dans toutes ses tâches.
Elle devait assister à toutes les réunions auxquelles Price se présentait et devait les préparer deux semaines avant.
Jane avait pensé plusieurs fois démissionner mais ne voulais pas que le jeune ministre croit qu'elle ne pouvait pas supporter ses comportements barbaresques. A la moindre erreur, il lui criait dessus comme une enfant.
Elle appliquait à la règle le règlement intérieur que Price lui avait remit. Quand elle oublie un seul, il lui rappelait avec un ton très dur.
De son côté, le premier ministre se réjouissait discrètement de ce qu'il faisait subir à secrétaire. Si il se fut agit d'une autre personne , il aurait agit de la même manière bien qu'il sache qu'il en faisait de trop à Jane.
Elle s'habituait peu à peu aux heels. Il avait aussi décidé de la faire travailler pendant les week-ends lui même ne sachant pas pourquoi. Mais cela lui permettait de ne pas passer une fin de semaine ennuyante.
La jeune secrétaire lui avait également fait le plaisir de suivre à la lettre, le cours de mode qu'il lui avait transmis un samedi à son grand bonheur.
Elle était parfaite même si il ne lui a jamais fais la remarque. Elle préparait ses réunions à la perfection et il peut même dire qu'elle effectuait la moitié de son travail.
Il la voyait rarement en compagnie de ses collègues. Elle se préoccupait toujours de son travail. Bien sûr il ne lui avait pas donné le choix dès son arrivée.
Il aimait humer à plein nez l'odeur du parfum que sa jeune secrétaire passait. Un mélange de vanille et de fraise.
Il faisait semblant de l'appeler chaque instant pour mieux humer cette odeur agréable.
Il voyait quand elle s'énervait. Elle fronçait légèrement le front et balbutiait des choses inaudibles en remuant ses lèvres roses sur lesquelles luis un brillant à lèvre.
Il était fatigué ce matin parce que sa nuit ne fut pas totalement complète. D'ailleurs, depuis l'arrivée de Jane, il rentrait tardivement à la maison et se réveillait tôt pour montrer un bon exemple à cette dernière.
En plus, les élections législatives qui approchaient à grands pas ne lui facilitait pas la tâche.
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Me and the prime minister
RomanceJane Daggs cousine du président des Etats-Unis fait la connaissance du premier ministre.Malgré les qualificatifs que ce dernier a auprès des gens ils ne s'entendent sous aucune forme. Arrogant, égoïste, homme à femmes, le ministre disposait de tous...