Me and the prime minister

Chapitre 17

Ils parlaient de beaucoup de choses que la jeune femme ne manqua pas de noter. Après cela, Dani décida de lui parler bien sûr après avoir eu l'autorisation de Price. Ce dernier sortit sous le même pas pressant avec lequel il était entré.

Dani ne la fit pas attendre trop longtemps après lui avoir demandé si elle allait bien. Elle demanda aussi comment allaient sa belle-soeur et Heaven.

Jane redescendit à son étage et alla directement dans le bureau du jeune homme.

Après lui avoir désigné ceux qu'il désirait rencontrer, elle sortie pour vaquer à d'autres tâches.

Price pouffa de rire quand le bureau se referma sur sa secrétaire.

Il voyait à pleins yeux qu'elle s'efforçait pour marcher sur ces chaussures vraiment très hautes.

Elle avait failli s'écrouler au sol bons nombres de fois mais il avait fait mine de ne rien voir. Si Shakespeare était là il était sûr qu'il se moquerait ouvertement d'elle comme il a eu à le faire à l'époque des chopines. Si elle était également allée à un stiletto run, elle serait probablement la dernière personne à arriver. Par chance ces stilettos lui donnait une allure féchiste.

Jane présentait tous les caractéristiques de celle qui n'avait jamais mis de chaussures à talons aiguilles : démarche handicapante, raccourcissement des pas, incapacité de courir.

La première fois qu'il l'avait rencontré chez son supérieur Dani, il avait été directement frappé par sa beauté. Elle était d'une beauté étonnante et détenait un mystérieux quelque chose que Price ne peut expliquer.

Mais le jeune homme ne savait pas que derrière cette beauté se cachait une femme au tempérament de feu. Il n'avait jamais rêvé qu'un jour quelqu'un pourrait lui parler en lui manquant un si grand respect.

Il avait pour habitude que tout le monde lui mange dans la main. Les hommes enviaent sa position et les femmes rêvaient qu'il fasse d'elles ses épouses.

Au début, il était agacé par le comportement sauvage de la jeune femme. Mais il a vite remarqué que la provoquer lui permettait de rire et de se distraire.

Quand il avait vu qu'elle occuperait la place de secrétaire, il n'était pas très enchanté mais depuis hier, il n'a pas pu s'empêcher de rire discrètement devant les tas de bêtises que la jeune secrétaire faisait. Elle travaillait sans broncher. Elle était aussi plutôt douée, très douée même en tant que secrétaire.

Elle lui avait communiqué tous ses rendez-vous en tête.

Il avait remarqué qu'elle était aussi très patiente. Il lui avait lancé des piques depuis hier mais elle n'avait pas répondu à ses provocations.

Il était sûr que cette journée et les autres jours que sa nouvelle secrétaire allait passer ici allait lui offrir un grand divertissement.

La robe blanche qu'elle avait mis et qui descendait au bas de ses genoux lui allait parfaitement bien.

Le ministre avait fait la malheureuse remarque que la jeune femme cachait sa beauté sous des vêtements trop larges.

Jane travaillait quand le téléphone se mit à sonner.

- Bureau du..............

- Je n'ai pas encore eu mon café Mlle Daggs lui déclara Monsieur Price sur un ton rempli de reproche.

- Je vous le rapporte toute sui.......

Mais le bourreau avait déjà raccroché.

Elle alla prendre le café et trouva Marc qui lui demanda ce qu'elle faisait là. Elle lui dit qu'elle rapportait un café au ministre mais son collègue lui affirma que c'était la tâche de l'homme qui lui avait offert un café à son arrivée.

C'est comme ça qu'elle fit des allers-retours jusqu'au soir.

C'est avec une grosse fièvre qu'elle rentra chez elle tant elle sentait des douleurs dans tout le corps et ses pieds étaient recouverts d'hématomes.

Elle alla d'abord prendre un bain à l'eau chaude et revint se masser toute la jambe et les pieds. Elle mangea un léger repas et alla se coucher.

Le lendemain se souvenant qu'elle allait remettre la même chaussures, elle fit le programme que dans le week-end, elle devait faire les magasins.

Les deux derniers jours de la semaine passèrent malheureusement, son supérieur lui dit qu'il la voulait au bureau également dans le week-end sauf bien sûr le dimanche.

Le samedi tout le building était désert et ils étaient les seuls dans le grand immeuble. Elle travailla dans le bureau de Monsieur Price pendant que ce dernier prenait des appels du matin jusqu'au soir.

Il la libéra à sept heures du soir et elle alla encore faire des courses pour l'achat de ses nouveaux habits et chaussures.