Il pourrait se sauver, disparaître ailleurs dans le bunker ou même dans le monde, pourquoi reste-t-il là a me fixer dans les yeux ? Agit Cass. Bouge, fais un geste, une action, que je sache ce que je dois faire ou dire pour arriver à te comprendre. Castiel est le genre de personne impassible qui regarde le monde d'un air absent et pourtant, lorsqu'il sourit, j'arrive à me rendre compte qu'il est humain. Placé face à lui, les mains de part et d'autre de sa tête, je réussi à entendre les battements anarchiques de son cœur. Ne s'est-il pas encore remis de sa course à travers le bunker ? Ou est-ce moi qui lui fait cet effet ? Je ne sais pas et pour être honnête, ça fait trois semaines que je me fais des nœuds au cerveau en essayant d'assimiler le fait que je suis irrémédiablement attirer par lui. Pendant les quatre mois, on a eu l'occasion d'expérimenter la portée de notre lien et autant vous le dire, j'ai vu des choses que je ne n'aurais peut-être pas voulu voir. Du moins pas de suite. La première fois que j'ai penser à lui, volontairement j'entends, je l'ai sorti du lit. J'avoue que la vu de son torse nu et de son caleçon m'a donné chaud, mais en le voyant clairement dépité, je m'en suis voulu. Ensuite, il y a eut les chasses et oui, il à fait planter la première, laissant un spectre s'échapper dans la nature, mais il à assurer les suivantes, même si je sais qu'il en doute encore. Il pense ne pas avoir sa place, mais il l'a.
Sa main sur ma hanche me ramène à la réalité et je plonge mon regard dans ses yeux couleur océan. Je pourrais m'y noyer, j'en meurs d'envie, tout comme j'ai envie de gouter à ses lèvres, mais je me retiens, je ne sais pas ce qu'il veut, ce qu'il pense. Le temps semble infini, alors que je détail son visage comme je le fais à chaque fois qu'il est dans les parages. Je le vois déglutir et se mordre la lèvre. Est-ce un signe ? Essaies-tu de me dire que je peux y aller ? Foncer sans risquer de me prendre un revers ? Lentement, mon corps se rapproche du sien, et ses mains s'accrochent à mon t-shirt. Mon corps se réchauffe et ma respiration devient difficile comme si mes poumons peinaient à faire leur travail correctement. Ma tête se penche vers la sienne et je l'aperçois. Son regard vient de glisser sur mes lèvres, me faisant sourire alors que je frôle ses lèvres des miennes. Sa respiration se coupe, tout comme la mienne et je le sens se tendre contre moi. Il appréhende ? Moi aussi. Je n'ai jamais embrasser un homme avant et même si cette idée m'effraie, il me donne envie de repousser mes limites, briser ces murs que j'ai bâtis autour de mon cœur pour ne plus souffrir. Et puis, alors que nos souffles s'apprêtent à se mélangés, j'entends les pas précipités de mon frère dans le couloir. J'en avais presque oublier sa présence, foutu regard océan !
- Les gars !
J'expire en me reculant, laissant ma tête retomber lentement, alors que Castiel tente de reprendre son souffle. Sam, je te déteste !
- A vous êtes là !
- Où veux-tu qu'on soit ?
Mon frère me regarde en plissant les yeux, passant de Castiel à moi, avant d'ouvrir la bouche pour finalement la refermée. Oui, ne dis rien, cela vaut mieux pour nous tous je crois.
- J'ai trouvé !
Castiel lève un sourcil en se tournant complètement vers mon cadet qui se met à sourire comme un idiot.
- Il va falloir détaillé Sam, si tu veux qu'on comprenne. C'est dingue, t'es comme ton frère, vous êtes bon pour commencer vos phrases, mais alors quand il s'agit de préciser, y a plus personne !
Je fronce les sourcils en me tournant vers le brun, lequel n'a pas quitter mon frère des yeux. D'accord, j'avoue, j'ai un goût prononcer pour laisser planer le suspense, mais c'est pas ma faute !
- Je sais pourquoi vous êtes liés !
Sa révélation me fait tourner la tête vers lui et je l'incite à continuer, ce qu'il fait en se rapprochant de nous pour nous tendre le livre qu'il tient entre les mains. Depuis quand il tient un livre d'ailleurs ? Il faut vraiment que j'apprenne à être plus observateur.
- Vous possédez la même âme, c'est un phénomène très rare, mais qui existe. Vôtre âme à été scindée en deux polarités, vous deux. Vous possédée en quelque sorte la même grâce, selon les anges, la même vibration, mais vous évolués dans deux mondes différents.
- C'est quoi le lien avec mon pouvoir ? Demande Castiel en lisant le livre.
-J'ai fait des recherches avec les livres que ton cousin m'a envoyé et j'ai remarqué que vous étiez nés la même année et pendent la pleine lune, pour vous ça ne veut rien dire, mais pour ceux comme toi, Castiel, ça veut dire beaucoup.
- Dans ce cas, pourquoi lui peut voyagé et pas moi ?
- Seul un côté possède le gêne de la « téléportation » en l'occurrence Castiel, en contrepartie, Dean, t'es censé être capable de lire dans ses pensées et tu peux communiquer avec lui sans être présent physiquement, c'est pour ça qu'il débarque à chaque fois que tu l'appel ou que tu pense à lui.
Lire dans ses pensées ? C'est une blague ? Pourquoi il ne m'a pas dit ça avant ? J'aurais pu savoir s'il ressentait la même chose que moi depuis 4 mois. Quelle perte de temps ! Je souffle en me pinçant l'arête du nez, alors que Castiel fixe mon frère en fronçant les sourcils. Là, j'aimerais bien savoir à quoi il pense par exemple !
- Comment on fait pour activer son côté ? Demande alors Castiel.
J'avoue je ne m'attendais pas à ce qu'il pose la question, mais je n'en suis pas mécontent !
- D'après Gabriel, il faudrait un choc ou une monté d'adrénaline, un peu comme toi avec ton énervement envers ton cousin la première fois.
- Génial, donc en gros, faut que j'approche de la mort pour activer un pouvoir qui ne m'attire pas !
Menteur ! Je devrais vraiment apprendre à la fermer ma parole.
- Parce que tu crois que le miens m'attire ? Me demande Castiel en se tournant vers moi.
Aïe, je crois que j'ai frotter la corde sensible.
- Tu crois que ça m'éclate de me retrouver ici à chaque fois que tu prononces ou imagine mon prénom ? Tu penses vraiment que je souhaitais avoir cette vie ? Et bah non, figure toi ! J'aurais cent mille fois préférer aller à la fac et me bourrer la gueule dans les soirées que me retrouver ici, entre quatre murs, avec deux chasseurs totalement bloqués dans leurs vies sentimentales et qui n'ont rien d'autres à faire de leurs vies que de sauvés de gens qui ignorent leurs existences ! Une vrai vie de rêve !
Aucun doutes, j'ai pas frotter la bonne corde. Castiel rend le livre à Sam d'un geste brusque avant de disparaître vers sa chambre, du moins c'est ce que je penses. Dire qu'il y a encore deux minutes nous étions à deux doigts de nous embrasser. Je me déteste. Sam me fixe en écarquillant les yeux et je ne trouve rien d'autre à faire que hausser les épaules avant de reprendre le chemin de la cuisine. J'ai besoin d'une bière et vite !