La ruée vers l'or

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Un grand fracas retentit, lourd son de la pioche qui frappait contre la pierre. Était-ce quelqu'un ? Impossible, Aurélien aurait dû être seul, perdu dans l'immensité immaculée de la toundra hivernale de la région du fleuve Klondike.

Nous sommes en 1907. Le peuple est... plutôt pauvre. Mais pour palier à leur pauvreté, quelques hommes ayant un courage indéniable ont décidé de se lancer à l'aventure dans cette région où, parait-il, l'or afflut dans les mines inexplorées.

Le bruit s'arrête, puis les coups de la pioches se remettent en route. Il y avait bel et bien un humain dans cette mine. Aurélien s'avança vers cet endroit. Sa chemise et son simple pantalon de bas paysan ne l'aidaient pas à lutter contre le froid, et il avait de nombreuses plaques rouges sur sa peau, résultat du contact prolongé de celle-ci contre la neige.

Enfin, il entra, remarquant un homme à la carrure assez... maigre, finalement. Musclé, mais maigre.

- M-monsieur !

L'homme se retourna presque immédiatement, se préparant à lancer sa pioche.

- M-me faites pas de mal !

Il plaça ses mains devant son visage, couinant de peur à l'idée de se faire défigurer par cette arme de fortune.

- T'es qui ?
- Je suis perdu...

L'homme a la pioche renifla, la laissant tomber sur le sol. La poussière immaculait son visage, mais a travers celle-ci, on pouvait voir une peau blanche et quelques taches de rousseurs qui grignotaient de parts et d'autres. Aurélien sentit une main se poser sur sa nuque, puis ses cheveux mouillés par la neige fondue furent délicatement examinés, alors que le plus petit plongeait ses yeux dans les Iris de l'homme. Il avait de beaux yeux noisettes.

- Tu es perdu... Mh.

Il avait l'air plutôt sceptique.

- C'est un peu idiot. Mais je peux te ramener à la prochaine ville sur mon chemin. Dans deux semaines.

Aurélien faillit s'étrangler. Deux semaines !? Comment allait-il survivre ? Ça faisait presque trois jours qu'il n'avait rien mangé de plus à part la chair d'un lapin blanc...

- J'ai des conserves dans mon sac. Mais on va devoir rationner.

Le regard noisette du plus grand était pesant. Il avait l'impression qu'il lui enfonçait quelques poignards à chaque endroit où ses yeux se posaient.

- Quel est ton nom ? lui demanda le mineur.
- Aurélien... répondit-il timidement.
- Guillaume... Je m'appelle Guillaume.

Il lui tendit la main, et Aurélien la serra en tremblant, remarquant toutes les cloques provoquées par le fait de manier la pioche toute la journée.

- Il faut te soigner...
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417 mots... *facepalm*
Bref, ceci me passait par la tête.
La ruée vers l'or dans les terres du Klondike m'intéresse pas mal... Bon après j'ai un peu changé la date mais bon.
Ça va sûrement être un futur projet d'OS ou de fic, carrément, mais en attendant, voici pour vous.

<3 sur vous.

Recueil de conneries Où les histoires vivent. Découvrez maintenant