XVI

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La septième planète était habitée par un perfectionniste. Cette planète était plus petite que la sixième planète, mais c'était plus grand que les autres planètes. On pourrait dire que la septième planète était la taille parfaite.

En regardant bouche bée, le petit prince était stupéfait par cette planète et ses environs. Il y avait une maison blanche avec un toit rouge et des belles fleurs, mais le petit prince aperçut qu'elles étaient différentes de sa chère rose.

Le petit prince était sur le point de frapper la porte quand tout à coup, un homme ouvrit la porte. Le perfectionniste était habillé dans un costume noir avec les chaussures élégantes. Ses cheveux étaient coiffés avec beaucoup de soin. Le petit prince pensa qu'il avait l'air très idiot parce qu'il avait l'air trop chic et trop sérieux.

— Bonjour, dit le petit prince. Vous avez une belle maison. Mais pourquoi êtes-vous habillé très chic?

— Par s'habiller chic, je suis parfait. Il n'y a pas de place pour les erreurs, répondit le perfectionniste.

— Ce n'est pas vrai, tout le monde fait les erreurs tout le temps.

— Ce n'est pas normal si on veut être le meilleur. Pour être le meilleur, tout ce qu'on fait doit être parfait.

Pendant que le perfectionniste marchait vers ses fleurs, le petit prince jeta un œil à l'intérieur de sa maison. Tout était soigneusement arrangé, comme ses livres dans l'étagère et ses chaises. Rien ne semblait mal ou tordu, pas une erreur à trouver.

Puis, le petit prince marcha vers les fleurs. Le perfectionniste arrosait les fleurs et leur donnait l'engrais.

— J'arrose et m'occupe une belle rose sur ma planète, dit le petit prince. Pourquoi avez-vous choisi ces fleurs?

— Les camélias sont un symbole de la perfection, comme moi.

Le perfectionniste sortit une règle et une loupe, puis il mesura méticuleusement chaque fleur et chaque arbuste.

— Que faites-vous? demanda le petit prince.

— Les fleurs et les arbustes doivent toujours être la taille parfaite, expliqua le perfectionniste.

— Je pense que vos camélias sont parfaits comme ils sont. Vous devriez seulement leur donner ce dont ils ont besoin. Toute cette réparation est trop pour eux.

— C'est absurde! Ils ne sont pas parfaits, alors je dois les réparer.

Le perfectionniste tailla les arbustes quand soudainement, il coupa une fleur par accident. Ça le dérangeait car chaque arbuste n'avait pas le même nombre de fleurs. Alors, il continua de tailler les arbustes. Mais, avec chaque coupe, il empira les choses. Le perfectionniste eut le souffle coupé.

— Oh non! Ce n'est pas parfait! Mes fleurs sont ruinées, alors ma maison est ruinée! Tout est ruiné! Je dois les réparer ou sinon, je ne serai jamais parfait, cria le perfectionniste.

Mais comme le perfectionniste essayait de réparer les fleurs en leur donnant le fertilisant et l'eau, le petit prince était confus. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi l'homme étrange voulait le réparer. Le petit prince pensa que les erreur n'étaient pas graves.

En fait, il aimait les erreur. Il pensa que les fautes fait les arbustes et la maison plus vrais, pas faux. Les imperfections étaient ce qui faisaient le chef d'œuvre plus véritable et authentique.

        N'importe qui pourrait faire quelque chose parfait, mais très peu de personnes pourrait faire quelque chose avec la vraie passion. Le petit prince pensa que l'homme manquait de la passion puisqu'il était plus concentré de faire tout parfait.

Les grandes personnes sont très bizarres, pensa le petit prince comme il quitta la planète. Ils passent trop de temps pour réparer les choses qui sont déjà parfaites comme ils sont.

Le Petit Prince: La septième planète | ✓Where stories live. Discover now