Le type à la chaîne

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Akahi dormait paisiblement dans le repère sombre de l'araignée. Elle avait entendu les autres parlaient d'un "type à la chaîne", cela ne l'intéressait pas vraiment, encore un qui finirait tué par la brigade. Avec un peu de chance, elle pourrait peut-être même le torturait avec Feitan.
La jeune fille était âgée de 16 ans, elle était jolie et se servait d'ailleurs de cet atout pour tromper ses adversaires. Elle avait le physique d'une jeune adolescente, sans force, faible, douce, fragile. Pourtant c'était tout le contraire, elle était douée, très douée. Que ce soit en combat au corps à corps ou en maniement d'arme, elle était dotée d'une force incommensurable.
Derrière la mèche noir et sa coupe au carré qui laissée tomber ses cheveux sur ses épaules, se cachait un regard plein de vivacité qui pouvait passer d'un regard innocent et doux au regard meurtrier d'un assassin.
Comme vous l'avez sûrement compris, avec cette jeune fille les apparences sont trompeuses. 

La jeune fille bailla et s'étira, elle rejoignit les autres membres dans la pièce principale de ce repère.
-"Où est Uvô ?" Demanda une petite voix endormie.
-« Il est partit réduire en cendre le type à la chaîne petite. »

Feitan s'amusait souvent à appeler la jeunette "petite" étant donné qu'elle était l'une des seules à être plus petites que lui. Cela ne lui plaisait pas vraiment et elle le faisait bien savoir.

-"Appelle moi comme ça encore une fois le nain et je te fait bouffer ta cape !"
Dit elle d'un ton menaçant, pourtant ils savaient tous qu'elle s'amusait en ce moment.
Elle reprit :

-"Le type à la chaîne ? Encore lui ? Je pensais que vous l'aviez eu depuis longtemps." Dit elle en baillant encore une fois.
Elle rajouta :
-"Vous auriez dû me prévenir, je lui aurait fait bouffer ses chaînes moi!"
-"C'est entre Uvôguine et lui, akahi." Lâcha Machi.
-"Je vois..."

Plusieurs heures s'écoulèrent depuis qu'Uvô était parti, le temps se faisait long. Le type à la chaîne était vraiment si fort que ça ? D'habitude cela n'aurait pris que 10 minutes à Uvô, en comptant l'allée retour!
La fille au cheveux couleur corbeau décida de se rendre au lieu de rendez vous des deux combattants. Ne disant rien aux autres membres qui l'en auraient sûrement empêché "c'est une affaire entre eux deux." Auraient ils dit encore et encore.
Elle sauta par la fenêtre de sa chambre et courut. Elle arriva et se tenu à l'écart mais assez proche pour entendre leur conversation.

-"Quels types de nen les autres membres possèdent ils ?" Dit le blondinet, l'air exaspéré tout en tapant le plus costaud qui hurlait.
Puis elle vit une chaîne s'implanter dans la poitrine du plus grand.

-"J'impose mes conditions, tu dois répondre sans mentir à mes questions, sinon tu crèveras."
-"Va crever, ordure !"
C'est alors qu'elle vit Uvoguine crachait du sang, elle resta choqué, comprenant ce qui venait de se passer. Uvô était mort sous ses yeux, et elle n'avait rien fait pour empêcher cela. L'araignée venait de perdre une patte, une patte n'est rien pour une araignée, elle marchera toujours. Mais dans la tête de la jeune fille, cette patte, ce pilier effondré à présent déstabilisait fortement l'araignée.
Elle vit ensuite le garçon blond se dégoûtait du sang qui se répandait puis enterrer son ami. La rage qui se propager en elle était telle qu'elle ne pouvait plus bouger. Elle était paralysée, elle avait peur de ce garçon qui avait réussi à détruire Uvô, pourtant la soif de vengeance se faisait plus grande.

La jeune fille était perdue, son compagnon depuis maintenant 5 ans dans cette brigade, cet imbécile qui se la jouait plus fort que tous, celui là, Uvôguine était mort.
Elle ressentait une sensation plus que désagréable au niveau de ses yeux, sensation qu'elle ne connaissait que trop mal. Elle savait qu'elle devait se calmer avant d'arrêter cet enfoiré ( je te jure on t'aime pika ! ). Elle essaya tant bien que mal jusqu'à y arriver et courut vers l'homme entrain de jeter de la terre sur le corps du défunt.
Kurapika ne s'attendait pas à croiser quelqu'un ici alors il regarda longuement la demoiselle qui lui faisait face tout en continuant sa tâche.
La jeune fille bouillonnait à l'intérieur, plus rapide et agile que lui, elle se faufila et l'attrapa jusqu'à enfoncer son poing dans sa figure. Mais juste avant que sa main n'effleure le visage à l'apparence androgyne, elle s'arrêta à deux centimètre de sa peau.
Kurapika ouvrit ses yeux plus grand et détailla le visage doux de la jeune fille, il avait été surpris de la rapidité du geste, mais aussi du fait quelle se soit arrêté alors qu'elle aurait pu le frapper sans retenue, elle le tenait fermement.

La jeune fille faiblissait, pourquoi ?
Elle lâcha sa prise, tombant sur ses genoux.

-"Dégage." Murmura t'elle d'un ton froid.

Mon cœur écarlate [kurapikaxOC] (terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant