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Une fois l'après-midi football terminée, je décidai d'aller rejoindre mon hyung au muret.
Je savais qu'il ne voulait plus qu'on se voie avant la fin de l'examen blanc mais c'était plus fort que moi. J'étais incapable de me mettre dans de bonnes conditions de travail sans l'avoir vu une dernière fois.
C'était imprudent de le rejoindre à cette heure, mais je me promis de ne pas rester trop longtemps.
À mon arrivée, pas de petit chien qui gambade, l'endroit était plus que silencieux. C'est en contournant le muret que je vis Taehyung et son petit chien endormis comme des bébés.
Il portait une légère chemise à manches longues à laquelle il avait retiré quelques boutons pour être plus à l'aise. Un livre entamé était étalé sur son torse au côté du museau de l'animal.
Les mèches blondes retombaient sur ses yeux tandis que le vent venait les faire s'envoler quelques fois. C'était envoûtant.
La douceur de cette scène réveilla les percussions de mon coeur. Je n'entendais plus les abeilles bourdonner, seul le bruit des papillons qui s'agitaient dans mon ventre. Mon visage se réchauffa, et fit rougir mes joues.
J'étais totalement absorbé par la beauté qui s'offrait à moi. Comment un homme comme lui pouvait exister?
J'étais si admiratif de ses actions et de l'image qu'il renvoyait à l'époque, que j'en avais oublié la perfection de ses traits.
Et même s'il était très beau, son apparence n'était qu'une partie de ses charmes. Il était sûrement l'homme le plus cultivé de ce village tout en gardant une extrême humilité.
Je sentais que plus je le regardai, plus j'étais secoué.
Je devrais arrêter de me mentir à moi-même.
Tous les sentiments qui s'émanaient de moi ne pouvaient pas être une coïncidence.
- Tu comptes me regarder encore longtemps comme ça?,m'interrogea le blond qui avait encore les yeux fermés.
- Comment as-tu...?
- Je t'ai entendu arriver, je ne dormais pas.
Oh la honte. Ça faisait pas moins de cinq minutes que j'étais là, il m'avait grillé depuis tout ce temps.
- Je- c'est pas ce que tu crois, hein!
Lentement, il tendit sa main vers moi et attrapa le bout de ma manche. On se serait cru dans un shōjo. En tout cas jusqu'à ce qu'il tire violemment dessus pour que je sois à sa hauteur.
