3- La Meute Eclipse - Désir Écarlate

Chapitre 44.

Comment Enzo aurait-il pu résister à une telle supplique ? Il désirait Camille depuis ce premier jour où elle avait changé devant lui, nue et fière comme seule une changeline pouvait l'être.

Alors il céda à ça demande envoûtante et l'embrassa. Ses lèvres chaudes étaient un pur délice, il adorait les déguster à coups de langue à coup de dent, jusqu'à l'entendre soupirer, jusqu'à ce qu'elle entrouvre les lèvres pour le laisser pénétrer dans l'antre humide et chaud de sa bouche.

Il sentit la jeune femme se mettre à trembler contre lui, et soudain son baiser prit un goût salé.

Enzo s'écarta immédiatement, inquiet, pour découvrir une Camille qui sanglotait en silence, furieusement accroché à lui.

— Chut... Camilla qu'est-ce qui ne va pas...

— Fais-moi l'amour, Enzo, répéta-t-elle en se mettant à pleurer plus fort encore.

— Pas quand tu es dans cet état, refusa-t-il en s'écartant lorsqu'elle fit mine de l'embrasser.

Ses sanglots redoublèrent.

— S'il te plaît, fais-moi l'amour, supplia-t-elle.

Et Enzo eut l'impression de recevoir un couteau dans le cœur en réalisant ce qu'il venait de faire. Il venait de forcer sa compagne à supplier pour quelque chose qui lui était dû.

Lorsqu'il prit trop de temps à réagir, Camille ouvrit la bouche pour supplier de nouveau, mais Enzo ne lui en laissa pas l'opportunité. Pressant ses lèvres contre les siennes, il fit taire sa supplique et l'entraîna avec douceur jusqu'à son lit.

— Chuut, ma belle, tout ce que tu veux, assura-t-il en embrassa ses joues pour cueillir ses larmes avant qu'elle n'atteigne ses lèvres.

Sa peau avait un goût salé, mais ses sanglots et ses tremblements s'atténuaient à mesure que ses lèvres parcouraient sa joue et que ses mains remontaient le long de ses cuisses sous le grand t-shirt jusqu'à ses fesses délicatement couvertes par un dessous de soie.

Camille tira doucement sur son haut, l'incitant à s'écarter d'elle une seconde seulement pour s'en débarrasser. Satisfaites la jeune femme caressa ses muscles fermes et chaud du bout des doigts, suivant la ligne invisible jusqu'à la ceinture de son pantalon. Mais Enzo ne lui laissa pas le temps d'y glisser la main, l'attrapant par la taille il la souleva et la coucha en travers du lit avant de lui grimper dessus comme un prédateur.

Prenant une brusque inspiration, Camille observa cet homme plus qu'un peu sauvage pencher la tête sur le côté avant d'arquer le coup pour venir se saisir d'un de ses tétons à travers le t-shirt vert.

Un hoquet lui échappa lorsque sa langue humidifia le tissu rêche, provoquant une friction inconfortable sur son sein. Elle sentit une vague d'excitation lui tordre le bas-ventre et elle commença à se tortiller jusqu'à enrouler ses jambes autour de la taille du mâle alors qu'il poursuivait sa douce torture.

D'une main elle lui tira les cheveux pour lui faire lâcher son sein, mais au lieu d'obtempérer comme l'avaient fait ses nombreux amants, il attrapa son téton entre ses dents et tira dessus. Il gronda, envoyant une vibration dans sa poitrine qui lui fit retomber la main. Satisfait il lâcha le téton, créant un inconfort qu'il ne vint pas soulager. Au lieu de ça, il remonta méthodiquement le haut, posant un baiser humide sur sa hanche et tout le long de son ventre, jusqu'à son nombril où il s'arrêta quelques minutes pour lécher et mordiller la peau sensible juste en dessous. Chacune de ses caresses laissait un chemin brûlant sur sa peau que l'air libre refroidissait comme une morsure sensuelle.

Camille le laissa remonter lentement jusqu'à son plexus et retint son souffle d'anticipation lorsqu'il libéra ses seins de leur entrave de coton.