Chapitre 52.

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Camille resta un longtemps moment la joue pressée contre le torse d'Enzo, appréciant la simplicité d'entendre son cœur battre et de sentir leur corps se balancer en rythme sur une musique qui n'existait pas.

— Alors, tu restes, insista-t-elle, juste pour être sûr.

— Ouaip, je vais même venir m'installer dans ta chambre et tu ne pourras plus jamais te débarrasser de moi, je vais être un vrai parasite.

Camille sentit une vague de chaleur fleurir dans sa poitrine. Le bonheur était une sensation délicieuse.

— Je trouverais bien une petite place pour tes affaires, parmi mes vêtements.

Avec un soupire de satisfaction, Camille laissa les mains baladeuses d'Enzo glisser sur ses fesses, sous son pantalon. Elle n'avait rien d'urgent pour la journée et Enzo non plus, elle pouvait donc le kidnapper pour se remettre des émotions dévastatrices qui l'avaient prise ce jour-là.

Il pencha la tête vers elle et commença à l'embrasser doucement, tendrement, comme s'il craignait qu'elle s'en aille. Mais Camille n'avait aucune intention de partir. S'il pensait que ce serait lui le parasite, il se trompait sur toute la ligne.

Elle glissa les mains sous son t-shirt, appréciant la chaleur de son torse au muscle seyant, passant délicatement les doigts sur la cicatrice ronde qui ornerait à jamais sa poitrine. Peut-être qu'il la laisserait l'embrasser et le lécher si elle lui demandait gentiment.

Les mains baladeuses d'Enzo se glissèrent sous son pull pour l'inciter à l'enlever. Les femelles changelines ne mettaient pas de soutien-gorge, pour la simple et bonne raison que cette invention humaine était tout sauf pratique à déchirer, et qu'une louve avec un soutien-gorge, c'était vraiment ridicule. Elle se trouva donc torse nue face à son amant qui s'empressa de se saisir d'un de ses seins à pleine main pour en savourer le poids et la douceur.

Camille poussa un soupir de plaisir en sentant son bas-ventre se tordre d'excitation à cet attouchement un peu rude, presque pressé.

De sa seconde main, Enzo déboutonna son pantalon et Camille l'aida à la déshabiller, plus que ravis.
Très vite, elle se retrouva nue et excitée par les caresses de ses mains sur sa peau.

— Va fermer la porte à clé, ordonna-t-il.

Elle releva les yeux vers lui et sentit une douce appréhension lui couper le souffle. Son regard brillait de cette lueur dominatrice qu'il avait au lit et qui lui donnait toujours envie de s'offrir sans condition. Elle eut une sensation de fourmillement entre ses jambes alors que son sexe s'éveillait de désir. Entièrement nue elle s'avança lentement vers la porte, l'aguichant volontairement d'une démarche langoureuse. Lorsqu'elle revint vers lui, son regard s'était assombri et la marque de son désir déformait son pantalon.

— Pourquoi es-tu encore habillé ? se plaignit-elle en tirant sur la ceinture de son pantalon.

Il lui saisit fermement les mains pour l'en empêcher.

— Parce qu'il est temps pour toi de recevoir ta punition, dit-il d'une voix qui vibrait d'une sensuelle menace.

Camille écarquilla les yeux en relevant la tête vers lui.

— Tu n'as pas le droit de me mettre de fessée ! s'écria-t-elle en rougissant.

— Ah non ?

Il lui lança un tel regard qu'elle serra doucement les cuisses. Par Elstrya ! Qu'il était sexy quand il se la jouait dominant ! Elle se lécha nerveusement la lèvre supérieure.

— Non...

— Tourne-toi vers la commode, ordonna-t-il.

D'instinct, elle obéit et posa les mains sur la commode avant de réaliser que cette position la rendait vulnérable. Elle essaya de se retourner de nouveau vers Enzo, mais celui-ci, c'était glissé derrière elle et la maintiens pas les hanches.

3- La Meute Eclipse - Désir ÉcarlateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant