Chapitre 10 : Farida dans sa tristesse, Zak est en détresse

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Dans le chapitre précédent...

- Je suis obligée de faire un debrief maintenant ?

Voici la suite !

Farida

Cela fait exactement 5 heures 13 minutes et 45 secondes qu'il a été capturé, il m'a demandé de m'enfuir et je l'ai écouté. Je suis vraiment trop bête, j'aurai pu l'aider, j'aurai vraiment le secourir et le sortir de là mais... J'avais peur. Ce moment m'a rappelait trop de souvenirs, des souvenirs douloureux...

Bref, je tourne en rond dans mon salon, à la recherche d'un souvenir ou de quelque chose d'utile...

Et puis au bout de quelques minutes de panique et de réflexion, je décide de sortir pour refaire le trajet que l'on a fait.

En regardant vers un parc qui se situe à côté de mon immeuble , je vois un couple qui a l'air heureux d'être ensemble, assis sur un banc, se tenant la main et discutant joyeusement de leur vie et un autre qui se dispute de façon violente, ils étaient debout à côté d'un lampadaire, se touchant pas et se criant dessus à propos de leur couple.

Quand je les regarde le couple qui se dispute , j'ai l'impression de me voir avec Zak. Mise à part, le premier jour où nous nous sommes connus, on ne se connaît pas tellement voire pas du tout. Quand il a été possédé, on pouvait se parler grâce au cahier qu'il m'avait donné, comme ça, j'étais sûre que j'écrivais au vrai Zak et que si j'avais un problème, il m'aidait (à sa manière très...Déjantée) à me débarrasser de mes problèmes.

Je regarde la pleine lune, triste et implorant d'avoir au moins un petit signe de sa part.

Zak

Je me réveille, étourdi dans un endroit sombre et froid. Mon pied gauche est enchaîné à un clou qui est cloué au sol et mes poignets sont menottées. Je me touche le visage (du mieux que je peux) et je vois qu'il y a du sang sur mes mains. Ils ont dû me frapper au niveau de la tête... Mais qui sont-ils et qu'est-ce que je fais ici ?

J'essaie de me souvenir de ce qui s'est passé et je me rappelle de tout. De A à Z. Et je sais que Farida est encore plus en danger si je ne suis pas là pour la protéger...

P*tain! Tout cela parce que j'ai menti ! J'aurai vraiment dû dire la vérité ! Qu'est-ce que je peux faire maintenant ? Je... Ne peux rien faire... Ici...

??? : Tiens tiens... Le bel au bois dormant s'est réveillé de son long sommeil ! Dit une voix féminine, sarcastique.

Je lève ma tête de mes chaînes et je vois une femme qui a l'air d'avoir la vingtaine avec un pantalon en cuir noir, un t-shirt blanc, une veste noire et des talons rouges. Elle a des lunettes de soleil donc je ne peux pas voir la couleur de ses yeux mais elle a un teint bronzé et des cheveux courts de couleur brun.

Elle est assise sur une chaise, croisant ses bras sur sa poitrine et me regarde en souriant.

??? : T'es quand même plus beau que ce que je pensais... Dit-elle de manière perverse. C'est ta vraie apparence, n'est-ce pas ?

Moi : Je ne sais pas. J'ai pas de miroir. Dis-je sèchement.

??? : Tu as actuellement les yeux noisettes, des cheveux courts un peu bouclés et tu portes des habits gris avec un pantalon kaki et des baskets noirs. C'est ta vraie apparence, non ?

J'ouvre grand les yeux car c'est ma vraie apparence. Comment mon apparence a-t-elle pu apparaître alors que j'ai le pouvoir de...

Attends... Pourquoi je ne peux pas utiliser mes pouvoirs pour me sortir d'ici ?

??? : N'essaie pas. Ces barreaux désactivent toutes sortes de magies.  Dit-elle en souriant.

Moi : Attends, si ça désactive toutes sortes de magies... Pourquoi je suis encore là ? Dis-je en la regardant, interrogateur.

Elle me regarde et elle me dit :

??? : Le patron veut te tuer. Dit-elle en se levant de sa chaise.

Moi : Où vas-tu ? Dis-je en la hurlant dessus.

Elle retourne sa tête et sourit sadiquement et elle me dit :

??? : Je vais aller retrouver ta petite Farida, en attendant, je te souhaite une bonne chance en Enfer ! Répond-elle en me souriant sadiquement.

Et elle part en marchant et en rigolant méchamment.

En Enfer ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ?

Alors que j'essaye d'enlever les chaînes et les menottes pour partir, je sens quelque chose... Comme l'odeur de brûlé...

ILS VONT ME BRÛLER VIF !!!! FAUT QUE JE SORTE DE LÀ !

Je regarde la lune qui est pleine, suppliant d'avoir de l'aide.

À suivre...

Moi et mon colocataire fantômeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant